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Archive for the ‘Heros de France’ Category

Notes (14)

Madame Moeglin se prit quelques étoiles à l’armée rouge pour son intervention ponctuelle  et très visée, raison pour laquelle son destin fut alteré encore une fois, ceci impliquant un changement de mon officier, perspective qui me sembla beaucoup plus réjouissante. On mit 20 minutes avec Tula pour trouver un homosexuel reprimé qui s’était faufilé entre les rangs et qui devait payer la moitié par sa moitié, moyen de prouver à Herr von Gotha, que les germains et les germains d’un côté et de l’autre du Rhin, partagent … aussi. Comme Saint Martin, le manteau en deux.

Ce point resolu j’ai décidé que vraiment je ferais le café si l’occasion se trouvait.

Je me sentais déjà beaucoup mieux.

En fait Anne-Hélène m’avait fait une incroyable faveur. Ou Moeglin, je ne sais pas. Le blabla du programme ajusté à l’Anne-Hélène ne me dérangeait plus. J’ai poussé la limite aux vingt ans et lorsqu’on sortirait avec des preuves éclatantes de rien, j’aurais vidé le sol par dessous. Car moi je serais sortie de mon programme un an plutôt. Anne-Hélène devait croire que je n’avais plus un sous, comme j’avais promis, d’ailleurs, car je lui demanderais un prêt et comme elle penserait à ce moment-là que le parti contraire avait gagné, elle se rangerait rapidement de son côté ne repondant pas à ma requête. Des allemands. Vas pas me dire, ma cocotte, maintenant, que Nicolas est un nom très breton? On va voir: Bleomelen, Blotquelen, Branellec, Cloarec, Cornen, Creach, Drolec, etc. Ça colle pas trop là.

Mais. N’était-ce pas vrai? Ce soir là je suis allée me promener sur le Pont Neuf, suis rentrée dans le petit jardin triangulaire à droite sur l’Ile de la Cité, ai fait le tour par la rive droite en regardant toutes ces petites tourelles où se cachaient les entrailles de la Sûreté. Après je suis montée par Saint Michel prenant la direction de la Sorbonne. J’ai regardé les murs de la Sorbonne, c’était nuit, je me suis souvenue de la cour à l’intérieur, des couloirs, des bureaux et je me suis dite: onzième siècle, comme moi. Qu’est-ce qu’on est des vieux crocodiles, quand même. Qu’enseigne cette Sorbonne à la fin? «Avec ses ressources propres.» Mal compris, mal encadré, mal interpreté, mal mené, surtout, cela se lit encore sur les murs même s’il n’en reste plus rien ou presque. C’est un fait que si tu prends Dumas en dehors de ces murs, c’est peut-être une pute aussi. Mais ici il ne montrera que des traits très faibles de son caractère, le reste étant devoré par les murs. Il racontera même des sagesses très profondes qui sortiront de sa bouche comme qui se trahit lui même. On prend ce qu’on te donne, à la fin.

Moeglin est Sûreté, j’en suis sûre. Que disent ces murs là? C’est une dépendance de la Sorbonne, en fait. Je dirais: «Jusqu’au bout des ressources.» C’est pour cela qu’Arsène Lupin s’en echappe toujours. Que dit le building de l’Ecole Normale? «Paris bien vaut une messe.» Mettons: ‘Avec ses ressources propres’ avec ‘Jusqu’au bout des ressources’ et ‘Paris bien vaut une messe’ et cela donnerait quoi? Qu’on se fait la petite Anne-Hélène et on se prend un café en plus. Mais comment était-ce si bien visé.

C’est vrai? On arrive à bout de ressources lorsqu’on fait tout mal (Sûreté). Il ne reste qu’une seule ressource, qu’est le manque de ressources (Sorbonne), et cela ne peut être que changer d’interprétation, Paris bien vaut une messe (Ecole Normale), essayant de trouver un sens ne serait-ce que correctif à la débandade genéralisée. Pas con. Aurait-ce un sens que de se faire la petite Anne-Hélène? Pour l’instant, la Bretagne se sauve d’une catastrophe. Une intervention ponctuelle peut avoir des résultats très surprenants, dans le fond. Ce doit être moi l’accident mais il faut savoir s’y accrocher aussi.

Si je déteste les indépendances fondées sur des artichauts c’est parce que cela donne ça: un petit bombon et tu te fais baiser, quoi. C’est oui à tout et à rien, c’est mes copains d’abord, c’est tu me dis que je ne te plais pas et je t’enfonce dans la merde, etc. La France, quoi. Tu dirais, mais sans la Sorbonne et sans la Sûreté qui encore rappellent d’autres choses. Tu me diras, l’indépendance exemplaire serait presque de mon goût mais laissons que la loi soit souveraine.

Moeglin déteste l’Ecole Normale. Si le petit chou se ramène avec son premier enfant faire semblant de maman serieuse maintenant, après tout le reste, l’autre va voir blanc. En germain, en plus, c’est à dire, en general. Si j’arrive à Paris et qu’Anne-Hélène me dit d’un air ostentatoire que ‘ils ont un agenda très rempli ceux de l’Ecole’, c’est que Moeglin est en train de chercher dans leurs affaires. (Elle le fit en 1999). Elle va être contente.

Combien de chances y a-t-il pour que Moeglin puisse venir à bout de 3000 putes aux airs de souveraineté de la France? Aujourd’hui, aucune. Vous savez ce que je pense, mon cher? Ils sont en train de se faire des souverains pastiches et Anne-Hélène faisait bien pour la Bretagne car elle favorisait ‘une intériorisation du langage’. Pas mal réussi, dites pas que non. Cela a du énerver le parti contraire, Rosenkrantz et sa bande. Ce que situe quelques uns de l’Ecole près de Scoeux et d’autres près de Darlan. C’est Scoeux, l’Aquitaine. Pourquoi ne pas commencer par la Bretagne avec un faux aussi faux que l’autre, d’ailleurs? Enfin. Le premier est ancien mais pas le vrai. Le reste du vrai doit se situer auprès des Bonapartistes. Une ressource royaliste après la mort de Luis XVI? C’est possible.

Mais l’Ecole est anti royaliste. Ce n’est pas Scoeux. Quelqu’un a pris vent des plans Scoeux et ils sont en train de faire une boutade mal faite que quelqu’un d’autre a pris au serieux? Ma chère Anne-Hélène s’est donc prise son injection à cause de cela. Et maintenant ma petite allemande est en colère. C’est une à nous, ça. Une gothe. La Krimhilde, n’est-ce pas? Un officier SS qui a changé de camp en 1944. C’est logique. Seulement les goths savent absorber les langues parce qu’on en a dejà piqué une. Qu’est-ce qu’on s’entend bien, putain. Un breton en français absorbé par une structure gothe. Le paradis. On peut avouer n’importe quoi, peut-être parce qu’on y est allé un peu loin aussi, avec les expériments medicaux, n’est-ce pas M Nicolas? Un médecin. Métier de famille.

Vous gardez toujours les plus beaux exemplaires chez vous, mon cher Moeglin.

Et celle-ci a les doigts longs, vous le voyez bien. Nous sommes toujours comme ça, nous. Non. Ça lui plait, en plus. Benjamin Rothschild. C’est le même type. Qu’est-ce qu’on peut être charmants, n’est-ce pas? Pourvu que ces deux ne se rencontrent pas. Ce serait l’amour passionnel à la fin. Mettre Moeglin au milieu sauve l’affaire, en fait. Si elle peut en faire une purée, qu’est-ce que je ne respirerai. Aux allures sado masochistes, si possible.

C’est bizarre. Pourquoi Rosenkrantz qui est du même parti, en fait, se chamaille avec celle-ci? Parce que Nicolas ne sait pas d’où elle vient. L’Ecole brille mais manque de … de … sang bleu. On se rallie à Scoeux, alors? Comment les autres ont pris vent de cette histoire? C’est logique. Si Nicolas est SS, elle va se rallier à Scoeux si Scoeux développe des plan royalistes. Une infiltration Scoeux à l’Ecole où une plaisanterie? Scoeux est Aquitaine, je suis sûre de cela aussi. C’est bizarre quand même. Il n’y a pas lien. Tu me diras, quel lien y a-t-il entre Tula et moi? Aucun. Hm… mon cher. Bon poisson vous vous êtes pris là.

Dangereux en plus. Vous me condecorez si je vous la livre, hm? Avec étoile? Vous ne pouvez rien en faire, maintenant. Regarde moi la pute, quand même. Faites moi une faveur seulement: mettez la à regarder un film sado masochiste et vous allez voir comme elle sera contente. Mais d’en haut, regardez d’en haut seulement. On n’ajustera jamais nos stratégies.

Ouff. Contre 3000. Est-ce que cela stabilise la France une bonne fois pour toutes? Vous allez avoir besoin d’une aide internationale, à la fin, ne serait-ce que la mienne. Comme c’est faible, ce qu’il y a. Comme c’est tristement faible.

C’est un type qui s’est marié avec une bretonne et a un tissu psychique comme de la veillon d’or. Hm. C’est amusant quand même. Va se bouffer toute la Bretagne a elle toute seule par manque d’égard. Il ne faut jamais être trop genereux, les bretons, c’est bien ce que je dis à Tula tout le temps. On va lui piquer cela. C’est deja fait, d’ailleurs et maintenant cela devient un type schizoide qui sert mes propres plans. Je vais garder ce langage breton pour moi, c’est peut-être beacoup plus intelligent. Putain, le merdier.

Reconsiderons après cette fatidique intervention: c’est des gens qui tuaient des enfants, (lien vers Fressange dans une version agravée), qui piquaient tout à d’autres faisant semblant de ne pas savoir d’où cela venait (lien vers Verdier), qui injectaient n’importe quoi à n’importe qui (lien vers Rosenkrantz), qui ont aidé à vider les banques d’état (la cave), qui ont aidé à provoquer la guerre (Kosovo), etc. Des … Ribbentrop. Des Henkel, donc.

Je suis désolée, mon cher Abensour, mais il faut se sacrifier des fois. Je ne viens pas à bout de ça avant 20 ans et avec de la peine.

C’est bien, en fait. La friction Rosenkratz/Nicolas va casser les pih de l’intérieur. Il faut qu’elle se fache contre ‘toute cette bande de pédés’. Elle va les détruire à elle toute seule. C’est le pih féminin, cela. Version allemande. Cela s’entend donc bien avec Maxime Catroux. Un pih féminin dans le beau milieu de la réserve des pih masculins. Hm.

La rose d’hiver.

Bon. Maintenant on va lui enlever cette Indépendance à cette pauvre Bretagne, qu’est-ce qu’elle va faire toute seule, là, en profitant de l’argument selon lequel il ne faut pas couvrir les loups de trop de manteaux de mouton et on va dire à Anne-Hélène ‘Den Dank, Dame, begehr ich nicht’. (Je ne souhaite pas le merci.) Ouff. Du bol, en fait. Vraiment, cet Emperor qui change tout le temps d’avis. Mais je vais vous dire une chose, mon cher Moeglin, le fait de faire semblant d’aller dans le même sens de ce qui n’a plus de nom permettra de vous avertir à temps. Vous me direz, peut-on racheter tant de ridicule?

Eventuellement. Cela prouve que la racine de la deuxième guerre mondiale était allemande. Déviation par la Pologne et double front en France. Avec des petits contacts aux pih des lieux savamment aiguisés par la bande de cons espagnols. Des fois il n’y a pas besoin de masses de peuples pour provoquer des catastrophes. Cela vous suffit comme preuve? Ribbentrop n’aurait rien pu faire sans vous. Mais vous n’auriez rien fait sans elle.

Ça va nous couter 300 millions, en plus. Il faut se venger. Elle a aimé le poison espagnol du plaisir tangible, à la fin. Hm. Cela vous débarrasse des Rothschild en plus.

Je vais vous dire une chose: la finalité ne peut être aujourd’hui que rigoler à la fin. Intention: tomber amoureux. Réalisation: faire ce qui en resulte. Finalité: rire. C’est comme cela. Après on verra. Je vous promets une love story, ne serait-ce romancée … je commence à me faire à la perversion aussi. C’est dur comme langage mais on apprend tout.

Bon. Qu’est-ce qu’on a à la fin. Vous avez des cauchemares et ne pouvez plus dormir. Vous vous enfermez dans une cellule à la Sûreté et ne voulez plus savoir rien de personne mais demandez quand même un croissant aux amandes le matin. C’est sympa comme cela, quand même. Le jour où l’on s’aperçoit sur quoi on met des doigts, il est peut-être deja trop tard. C’est pour cela d’ailleurs qu’il vaut mieux ne pas la vendre aux prostibules, cela lui plairait finalement, mais ferait trop de contagiés. Si je lâche les lignes d’Abensour en 2003, elle va se prendre quelques coups dans la gueule, ce qui rejouira tout le monde et ira toute seule faire sa confession à la Sûreté pour m’involucrer (elle vient de s’en souvenir, d’ailleurs, 20 ans plus tard) incarnant vos phantômes de manière pas trop tangible quand même.

Non, franchement, je n’aime pas les chateaux. Les titres trop mirobolants, non plus.

Mais nous devons nous appropier de notre descendance par voie de nom, aussi. Permettez donc que je fasse usage de quelques pouvoirs, licites, pour garder ce qui est à moi.

Ce que vous ferez de votre République, c’est votre problème et je m’en fiche mais vous comprenez, la vipère qui s’était introduite entre vos rangs était tout de même un peu trop vénéneuse et de ma circonvalation particulière. Vous auriez pu me donner Rosenkrantz plus tôt et cela va vous coûter cher que de ne pas l’avoir fait. Quel scandal et un de plus.

Elle, aujourd’hui, la petite sainte là, se trouve dans un état de conscience où l’on sent matériellement les affres de la mort, mais sans plaisir. Un double revers possible seulement avec des explications un peu longues. Vous n’avez plus à vous soucier d’elle, donc: je ne la ferais pas fusiller car cela mettrait une fin trop rapide au plaisir de la voir dans son état, mais je l’enfermerais quand même. Elle a détruit les pih et le champs est relativement libre.

Je vous avoue que c’était un peu fatiguant tout cela et je ne vous direz pas que non si vous apportez des croissants. Vous comprenez mal cette affaire. Les croissants aux amandes tiennent au moins 4 jours. Vous ne saviez pas cela? Les croissants ne tiennent qu’un jour. Lorsque les boulangeries en ont font trop, elles ne peuvent plus les vendre le lendemain. Elles le mettent au four avec cette patte d’amandes un peu dégoulinante qui a l’avantage de les faire durer quelques jours de plus et donc, ils tiennent un voyage si long. Vous voyez. Il ne faut pas se méprendre dans les interprétations.

En tout, rationnellement et oubliant tout le reste pour le moment, vous me devez une indémnisation quand même. Et j’espère que cette fois-ci on pourra s’arranger rationnellement avant que les choses ne reprennent des telles tournures à nouveau. Vous voyez le problème? On ne peut travailler qu’avec ce qu’on a et le fondement est quelque peu incertain. Que Tula ne voit pas les lignes basses d’Anne-Hélène se méprenant quand à sa similitude avec Natasha a failli me couter la vie mais vous sauve du pire.

A la fin ce sera vrai que je vous chercherai une petite maison éloignée pour vos vieux jours. Je suis comme ça, c’est difficile de me faire sortir de mes rails. Je l’ai trouvée en plus. Avec le chat y compris.

Elle aurait pu venir avec moi mais elle ne voulait pas parce que c’était plus amusant que de se moquer de tout. J’avoue que j’ai failli perdre mon serieux sur le chemin. Grave. Grave, cette affaire. Je vous en donnerai quelques détails demain mais avouez que ce n’était pas simple. Le mieux que vous pouvez faire c’est de lui refiler les notes aussi, dans quelques jours. Cela lui rapellera quelque chose. Ah. Elle doit avoir sauvé une boite avec quelques documents d’époque – elle le fit pour être meilleure que Conchi. Il doit y avoir des enregistrements des dernières conversations, quelques papiers et peut être d’autres choses comme une longue serie d’imprécations sur ma personne en … breton, je suppose.

J’espère que les russes ont gardé la tête froide, quand même et ne se sont pas engagés dans la vente des galettes bretonnes, mais le problème est que Anne-Hélène s’est en fait faite passer pour une anglaise de Britany pour Great Britain. J’ai encore perdu trois millions de dollars. Vous voyez. Le fric n’est que de l’air. Vous prendriez un centime de l’argent issu de tant de sang versé? Je ne peux pas. Il doit y être, dans une cave. De l’or? Des diamands? Je ne sais pas. Mais sorti des caisses allemandes pour financer le nouvel empire. Si vous avez du tacte pas trop tactile, elle peut vous souffler où c’est. C’était cela les galettes bretonnes. On fait comme si les russes et on sort nos réserves inépuisables.

Et vous comprendrez ce que je veux dire: Rosenkrantz, Nicolas et quelques autres obéissent à des logiques qui sont plus proches de moi que de vous. Deux comme ça foutent un pays en l’air. Si vous permettez d’élargir la jurisdiction impériale sur toute la terre … bleue, vous vous épargnerez pas mal de soucis. L’empire attire la folie et je sais au moins gerer cette folie là. Vous admettrez de l’autre côté que nous sommes de charmantes personnes, de fois, aussi. Vous avez lu Alienor d’Aquitaine en allemand ancien? Vous devriez. C’est charmant. Aussi.

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Notes (13)

Note 20

Anne-Hélène finit par dire que vus mes moyens je pouvais faire de telle sorte à ce que le programme ne soit pas mis en place et c’était vrai en fait mais, je dis 1) j’ai besoin de la pression pour atteindre les lieux bas de l’inconscient ce qui me prendrait au moins le double de temps sans elle 2) j’ai besoin de preuves éclatantes non pas tant de mon pouvoir mais de leur connerie 3) je ne peux pas m’empêcher de trouver cela drôle que de profiter de la circonstance pour inserer mon propre programme à l’intérieur de l’existant en introduisant quelques améliorations 4) une intervention de cet ordre sur une structure étatique risque de nous faire sombrer dans l’obscurantisme bien plutôt que prevu. Il y a dejà peu, sauvergardons le peu qui reste 5) ce programme, double, ne peut qu’être qu’à mon avantage. Il va détruire mes ennemis et renforcer mes amis sauf toi. Et pas toi parce que c’est trop risqué. Il faut que je te mette sur la liste des traîtres, mais un gentil traitre.

«Comment tu pourrais empêcher que le programme ne se réalise?» «Ça, il faut demander une recette à Tula. Il y a toujours des failles dans les systèmes. Des papiers qui se perdent, des documents qui disparaissent, je ne sais pas, quelqu’un avec une terrible gueule de bois qui verse son café sur le tout et prend bien soin à ce que le reste ne disparaisse pour qu’on ne remarque pas sa faute, etc. C’est vraiment le moindre des problèmes.» «T’es un peu masochiste quand même, de vouloir passer par tout cela.» «Je ne dirais pas. Je suis de bonne humeur aujourd’hui. Sask vit, je vais trouver Hannah aussi et l’avenir a une perspective. Que ne ferais-je pour mon beau petit Sask.» «Tu croyais qu’il était mort?» «Oui. Ou presque. Et le meilleur de tout est que j’ai une voie de communication maintenant, un peu bizarre mais plausible qui interagit directement avec l’entendement. Pour le bien et pour le mal. On va se faire mal aussi, mais des fois on n’a pas le choix. C’est passionnel, quoi.» «C’est vrai?» «Non, c’est une blague. Indépendamment du grand amour imposé qu’on se voue, tu ne peux pas t’imaginer le danger global qui se prépare de ce côté là du globe. Tu vois ce que je fais? Tu vois ce qu’on peut? Elle fait usage de toutes ces strategies en trouvant que c’est normal, en plus. Sans conscience des implications. Le chouchou de Tula. Tula est capable de descendre la lune pour son ‘agoraki’. Une pression sur les lignes basses en ce moment risque de foutre encore plus le merdier. Et maintenant nous avons une voie: qui se fait ‘quelqu’un à Shiri, Shiri à Paris, Paris à Moeglin, Moeglin à moi dans ‘ennemi de France’ ‘. C’est un canal extérieur, du monde des apparences dont la notion soigneusement gardée peut aider à résoudre pas mal de choses. On va s’amuser. Ce sera pire qu’avec Moeglin, ça, le sado masochisme mené aux limites du virtuosisme. Utiliser les lignes d’un Moeglin qui meurt on soupirant mon nom pour lui casser la figure, hm? Va être content le petit. On va lui faire un petit enfant à la fin pour qu’elle oublie sa mauvaise humeur.» «Elle peut faire quoi?» «Je ne sais pas. Ce con avait accès aux lignes basses de Tula, celles que Natasha et moi n’utilisions jamais. Regarde. Elle peut traduire ce système que j’ai pour obtenir de l’information en coordonnées électroniques et avoir accès à n’importe quoi. Faire disparaitre de l’information substantielle. Y mettre d’autres choses sans que personne n’y voit que du feu. Cela peut produire un chaos financier, militaire, politique. C’est des notes: «‘G’ qui est ‘Madame M’ dit que il faut promouvoir l’ascension de Merkel au pouvoir par le moyen d’une stratégie impliquant la France à travers des moyens de communication. ‘G’ pense que le pouvoir entre les mains des femmes peut avoir un impact positif sur l’Angleterre.» Si tu as la liste de 40 agents anglais en France et peux leur faire parvenir cette note de manière convaincante tu peux foutre le bordel. Personne ne va vérifier. ‘G’ a dit, c’est la déesse en place et c’est oui et amen. Et je te donne un exemple des moins dangereux. Il est impossible de savoir ce qui peut lui traverser la tête. C’est des bombes, des armes très dangereuses. Quel est son type? Elle a une structure qui copie mes stratégies psychiques en engins ou dispositifs sociaux en utilisant les moyens de Tula pour obtenir la matière brutte, les gens qui peuvent gerer le truc, etc. Tu vois mes stratégies? Vol de lignes basses, introduction de lapins dans un programme repressif, déclenchement de guerres pas le moyen du commérage, et c’est peu. Que peut faire un état major avec ça? La troisième guerre mondiale en la gagnant en plus.» «C’est petit Israel.» «Oui. Moi aussi. Il me faut d’une seule Anne-Hélène pour foutre le bordel. Sask rejoint Natasha et c’est parti. Natasha connait bien la Chine, ça fait deux pour le prix d’un.» «Ça doit être Moeglin, la Chine, alors.» «Je ne t’ai pas demandé de me faire un compte rendu de tes affaires.» «Je croyais que nous étions des alliées. Oui, pour la Bretagne, pas pour d’autres choses. Si tu savais seulement le merdier que c’est tout cela.»

«Et cependant tu as l’air contente.» «Tu sais, j’ai un référentiel simple pour ordonner la réalité. La perception intuitive d’une notion de bien être issue du fait de pouvoir gentiment me moquer de mon cher Sask. Si je pense quelque chose qui sort de ce cadre, je sais que c’est irrationnel. Il faut ordonner les pensées en vue de les ajuster au cadre fondamental et ce qui s’en sort est normalement viable. Sask est disparue quand j’avais 15 ans a peu près. Elle devait avoir 12, comme ça, approximativement. Ma notion du rationnel est un peu souspendue d’un temps passé. Elle ne s’ajuste plus à la réalité. C’est un rationnel relativement précaire, certes, parce que fondé sur une complexe situation interne que je rends d’une manière très relative en plus. Mais la notion intuitive est juste surtout si on ajoute la possibilité d’y agréer librement. Un petit ajustement et tu dis: ayant eu l’intuition de tant de bonheur à venir, je dis que je suis d’accord avec cette perspective – Sask n’a pas le droit de parler, bien sûr – dans un cadre général qui ressemble plus ou moins à cela. Toute pensée qui détermine ma volonté puise là et est conséquemment rationnelle. Et maintenant elle s’ajuste en plus à une réalité temporelle qui a un avenir, un peu tortueux, certes, mais possible. Cela maintient vivant un centre émetteur de rationalité pour vingt ans. C’est dejà pas mal. Mais il faut que je réussisse à entortiller ce Sask entre temps parce qu’elle, elle n’a pas de moyen d’ajuster sa réalité à ce qui est issu de l’inconscient.» «Elle a un programme.» «Oui. Et il faut l’énerver en essayant de perturber des coordonnées fondamentales de ce programme. Je sais peut-être pas grand chose de ce programme, mais je suis sûre qu’elle suit son plan de me mettre dans une cage pour avoir autant de femmes comme Salomon. Et je suis sûre que son programme ne pense pas la possibilité d’un plan de conquête de Jerusalem. Il suffit d’axer une stratégie sur la negative de l’un et la possibilité de l’autre pour pouvoir destabiliser sa sécurité en elle même en attendant que j’ajuste les lignes basses. 10 ans, 12? De quoi faire en tout cas.» «Cette personne est coupée en deux.» «En effet. Si tu veux que Sask se tienne tranquille et qu’il passe 2 minutes à entendre tes objections il faut que tu parles avec une femme tout en pensant que tu parles à un homme. Si tu lui parles comme si c’était une femme dans le fond, elle s’agace. Si tu lui dit ‘eh, le mec’, elle devient verte de colère parce que tu ne gardes pas les apparences. Il doit être pédé le mec. Cela suffira pour l’énerver suffisamment comme pour qu’elle se mette à courir derrière moi pendant 10 ans.» «Il va être content ton Sask après pour recevoir tes fleurs romantiques.» «C’est bien fait pour lui. Non, mais qu’est-ce que cela veut dire. Je n’ai pas le choix, ma chère, et il peut se rendre à raison ou pas. Dans le deuxième cas il ne m’intéresse pas, donc rien à cirer et dans le premier il va bien devoir entendre mes raisons.» «Mais il faut vraiment que tu publies tout cela?» «Ma très chère, c’est tous de types benjaminites, moi y compris, d’ailleurs. Même si un peu moins maintenant. Un type benjaminite, qui sauve ton Alexandre, de l’autre côté, – non, vraiment, c’est Rome, chez toi, – bon, est un type psychopathique non malade qui peut le devenir lorsqu’on ne fait pas un peu d’attention. La dimension affective est induite par l’extérieur (ce fera un long chapitre d’un de mes livres en puissance à venir aussi). Si tu ne lui dis pas: t’es con, il ne comprend pas de par ta mine lassée. Il faut dire, mon cher Sask, la toute puissance masculine, regarde le peu que je peux en faisant le chien paresseux au loin et sans moyens. A ce moment là, il dit, putain, mais ce n’est pas mal cela comme système et se dit, on peut en tirer 20 millions au moins. A ce moment là il m’écrira une profonde lettre d’amour tout en ayant demandé à Inès de la Fressange de resoudre le quizz qui permette de me séduire et ainsi avoir son système pour deux prunes. A ce moment-là il faudra l’intepeller aussi d’un peu plus près. Ela edo (viens ici), na se koitakso apo konta (que je te vois de près).» «Tu auras Moeglin à courir derrière toi aussi.» «Tu crois? Oui, peut-être. Hm. Et cependant c’est le cas Moeglin qui l’impressionne plus que le sien. C’est de l’info, ça, putain.» «Et tu vas faire quoi avec Moeglin?» «Moi? Bah, bah, j’ai dejà payé mes dettes.» «Ah non, t’es une vrai pute, toi.» «Il faut toujours profiter des accidents pour prétendre que nous sommes à son origine et ainsi payer des dettes par voie accidentelle ou faire très peur s’il le faut. Les plus grandes ressources de pouvoir proviennent de la sage utilisation de l’information qu’on sait obtenir au bon moment.» «C’est toi qui m’as mise entre les pattes de Moeglin.» «Moi? Je viens de l’apprendre. Toi, tu t’es mise entre les pattes de Moeglin toute seule.»

«Ah oui.» «Et oui. Qu’est-ce que tu fais tout le temps, espèce de choucroutte à mal d’amours? Tu traduis mes termes d’homme en puissance à venir dans une représentation de femme y correspondant pour tes projets particuliers. C’est qui la pute ici? Hm? T’as rien à cirer de moi mais de mes petites recettes, des titres flamboyants, des possibilités politiques à venir, etc. Ne te fous pas de ma tronche. De l’autre côté ce cher Moeglin s’est transformé en Sask par voie de la magie du chat au bottes: Sask va avec moi et quelle profonde étincelle.» «C’est toi qui m’as dit d’aller voir Moeglin.» «Oui. Mais regarde bien a posteriori (vaut ce texte) comment je conclus progressivement et en allant en arrière. Au début je fais de Moeglin le chef de la résistance. Après je conclus que c’est une information qu’elle a quand à ma famille qui me concerne plus qu’elle, d’ailleurs. Au début, je pense que c’est elle le psyhcopathe sado masochiste. Je dois finir par conclure que c’est une victime, en fait. Si tu regardes les mouvements, j’essaie d’obtenir une distance suffisante pour évaluer la situation en mettant une autre personne au milieu et je t’utilise, si tu veux le voir comme ça, parce que toi, tu risques de te trouver à la Sûreté si tu continues comme cela. Toi, tu profites de sa présence pour conclure à tout ce qu’il ne faut surtout pas dire ou faire, – le jus d’orange est cependant une bonne idée, – et moi j’obtiens un angle de vision qui me permet de savoir si c’est elle qui a perdu les pédales où s’il y a quelqu’un d’autre. Je ne vois rien de malsain là dedans. Au contraire. J’ai du mal à évaluer la signification de tant d’altération hormonale car je ne m’y comprends pas trop. Je garde mon référentiel affectif fondamental et les choses se passent. Je m’assoie après et je me dis, c’est bizarre tout cela, quelle est la cohérence interne? Et tu me dis que tu cèdes aux avances de l’ogre. Il faut intégrer cela aussi dans les structures générales. Mais puisque c’est fait, il faut bien en profiter.»

«Et c’est arrivé pourquoi?» «Parce que on parle deux langages différents et l’un je le comprends mal. Tout s’insère dans la mauvaise coutume du Castillo de la Mota à utiliser ces décodages d’identité érotique pour faire avec toi ce qu’ils veulent. Te mettre de serpents entre les pattes et tout cela. Ma logique propre est une logique double, en fait, qui soit s’appui sur des données plus féminines et mange donc tous les chocolats parce qu’il ne faut pas déranger cet ogre, l’autre, avec des allusions trops explicite du genre ‘t’es un egoiste’ ou sur des données plus masculines où je dis à quelqu’un ‘ton travail vaut que de la merde’. J’utilise le deuxième lorsque je suis en face d’une logique de substitution. L’homme perd sa dignité de par cette tentative de substitution et ne mérite pas d’égard. C’est le pareil pour le pareil et je te casse la gueule, c’est tout. Bon. Dans le cadre générale dans lequel on essaie d’utiliser la captation des lignes d’identité pour te soumettre aux volontés de quelqu’un d’autre, je développe une stratégie féminine, d’abord, dans laquelle la captatation est utilisée pour induire une situation de redressement d’une situation.

Dans ce cadre-là, tu vois, clairement, que j’ai dejà les codes d’identité Moeglin dans la mise en scène avec Eva. La télé que j’ai mis au milieu, c’est Eva, moi je suis l’officier allemand et Moeglin c’est Max. Pam. Qu’est-ce qu’elle n’a du dépenser en bières, quand même. Elles sont chères les Rochefort. Elle se fait avoir là. Mais la logique d’identité que j’utilise est de redressement et conséquemment parle à une identité de par la faille, non pas de par ce qu’elle est. Comme la logique en place est marginale, on va dire, elle n’implique pas des ressources affectives propres, je ne regarde donc que mon intérêt. L’information que je puis obtenir. D’un point de vue personnel je pense que la correction des situations de ce genre en vue de démultiplier les lignes ff saines, me convient. C’est sympa de ma part.

Dans cela cependant, elle comprend dans une logique masculine courante que ‘Eva est un cadeau que je lui fais’. Dans la logique: je suis avec Maxime, vous ne voulez pas ici d’un petit présent aux fantaisies érotiques débordantes? Tu te ramènes et elle se dit, nous voilà, c’est pour moi. Il y a une superposition de logiques qui s’est faite. Et comme toi tu est dans ta phase qu’est-ce qu’il est adorable ce Sask, ça se fait tout seul. Je te jure que je n’y suis pour rien.» «Et cela t’es égal?» «Je ne vais pas me marier avec toi, ma chère, j’en ai un peu assez de tant de narcissisme plus moins bien avoué. Logiquement elle va se perdre dans le labyrinthe de mon officier allemand, faisant plus tangible un tel déferlement d’évidences sur le plan linguïstique. Tilt. C’est une erreur qui va lui coûter cher. Les mecs sont comme ça. Tu les fais enculer où ils n’acquièrent pas de raison. Et là encore ils ont de quoi faire.» «Elle aurait pu éviter ton officier.» «Oui. En t’évitant. Ceci est une chaîne. Si tu laisses tout sur le plan intellectuel, où on ne fait rien d’autre que de se baiser les uns les autres sans beacoup d’harmonie, d’ailleurs, ça reste là. Elle matérialise une partie de l’affaire et l’autre se matérialise peu après par la logique intrinsèque. Und der nächste folgt zugleich. (Max und Moritz; ‘et le suivant vient juste après.’) Des farces, je veux dire. Hm. Difficile c’est histoire. Il faut savoir en tirer profit.»

«Ils sont cons les mecs, vraiment.» «Tu ne peux pas savoir à quel point, ma chère, vraiment pas. Ah. Mon pauvre officier qui va avoir un trauma maintenant pendant des années, en plus. C’est une évidence. La réalité ne se fait que du redressement des erreurs des autres. Mais qu’est-ce qu’on est, à la fin? Des serveurs d’olives aux anchois?» «Elle aime bien.» «Ah oui. Il faut faire attention avec toi, tu es en train de devenir par trop intelligente. Bon. J’espère que cela te servira au moins pour tes exercices préliminaires de ton enquête et c’est vrai que cela fera diminuer la tension politique en Bretagne pendant quelque temps. Uuf.»

«Ton surhomme en puissance à venir n’est pas le Sask?» «Non. Tu crois que je suis bête? C’est un moi, comme un frère, au masculin.» «Et elle a eu les lignes de Sask comment?» «Un accident. Les parchemins de l’intérrogatoire. Heureusement qu’elle ne connaît pas ce langage-là parce que … pauvre Sask, autrement. C’est une langue cela aussi, comme une logique. La codification en termes d’entendement des lignes basses fait une route. Il y a une repression chez Sask contre laquelle elle peut rien, c’est perçu, Shiri se casse par ces voies, – tu crois qu’on l’aurait laissé partir autrement? – en montrant la source de par les documents et les donne à Moeglin qui a un type similaire par assimilation en lignes érotiques. Moeglin l’étudie, plonge dans le fond de son inconscient et se dit ‘ça va bien pour moi, par exemple’ et se bouffe la conséquence littéraire en entier. Tu vois, à l’intérieur de ce texte où méthode il y a le principe de la plongée dans le puits de Sask et Moeglin se prend son poison aussi sans trop demander, et des élans fort amoureux presqu’enfantins pour moi. Si Moeglin s’en aperçoit elle fera de la purée avec Sask.» «Tu lui a dis que c’était Sask.» «Peut-être, allusivement. Mais je lui ai dis de changer le rhytme interne pour qu’ils ne finissent pas tous par se bouffer des potions magiques aussi. Je ne crois pas qu’elle en déduise quoi que ce soit. Mais il faut que j’engage mon officier là pour la distraire.» «Tu protèges bien ton Sask.» Dit-elle non sans un léger arrière goût de jalousie. «Je me protège très bien. Moi, d’abord. Sask est dans une position d’infériorité d’un certain point de vue. Et intervenir la dessus peut causer un excès de stress sur mon programme dejà assez surchargé. Parce qu’elle va le trouver ce Moeglin ce ‘parle avec une femme comme si c’était un homme’. Non. Mon cher officier, je suis désolée mais il faut faire des sacrifices pour la nation, des fois.» «Mais cela ne concerne pas l’Allemagne?» «Hm. Les lignes sont très surchargées. Très. Je vais te dire comme ça en deux mots ou trois. Les masses psychiques colportent un tas d’impuretés. Si tu t’observes bien, tu verras que tu as la tête claire pendant une heure, deux heures par jour. Où tu peux penser rationnellement, prendre des décisions, ordonner les choses, le reste du temps tu te meus dans un automatisme, tu fais ce que tu dois faire mais ta tête est dans les vaps, en fait. ‘Qu’est-ce que tu penses?’ ‘Euh …’ Ce ‘euh’ est une masse psychique impure, les messages vont d’un endroit à l’autre, les pressions s’exercent sur des positions fondamentales, etc. Tu me vois. Je garde une masse rationnelle pratiquement 24 heures sur 24. Tu me demandes ce que je pense, et je te dis ‘je suis en train de conclure sur l’affaire Hannah’, etc. Tu fais un programme pensant que malgré tout ton pôle rationnel est en train d’eviter que l’information des champignons n’arrive en Allemagne pour que ceux-ci ne s’agacent pas et foutent le bordel, que certaines lignes préservent des canaux envers ma soeur ou ma tante ou Herr von Gotha qui maintiennent des position stabilisantes dans le temps, comme si il y a une voix qui dit ‘je l’ai, la solution, l’espoir indéfinie de la nouvelle version de l’histoire’ et ça garde les gens dans une attente pour qu’ils ne finisse pas par se jeter dans un puits aussi. La pression qui provient de la tentative du redressement de la situation avec Sask, surcharge mes lignes envers l’Allemagne. Si ma tante se lève un beau jour de très mauvaise humeur et se dit ‘la merde, c’est une merde tout ça, on fout tout en l’air’, c’est parti. Elle fait son pot de marmelade et ça commence à tourner. Il faut donc maintenir de réserves pour ce jour là, je sens un poids sur le foie et je pense ‘mais non, ma tante, tu ne fais pas de la marmelade’, cela la fait rire et le pire est évité. Si mon cher Moeglin intervient de par une excessive perspicacité dans cette affaire, ça va pousser Sask vers le bas de l’inconscient d’où sortira la troisème guerre mondiale par derrière, tu vois, comme qui fait de la marmelade aussi, et moi, qui suis en train de me faufiler entre les lignes hautes et basses pour contre carrer la réalisation de ce magnifique projet, vais avoir deux fois plus de poids sur mes reserves. Si cela me fait perdre la communication avec ma tante, c’est le bordel qui se déclenche là bas. Non. je ne vais pas te raconter ceci, mais plus tard, car cela en dira dejà trop à ce Moeglin. Un jour je te prouverai autre chose: le rapport physique transmet plus d’information que des longs discours. D’un point de vue factuel, mais heureusement il ne sait pas décoder ce langage non plus, mon officier saura autant que moi après avoir échangé quelque mots épars et tant d’energie physique avec mon très cher Moeglin. Le pauvre. ‘Il fallait vraiment que ce ne soit un mec en plus?’ Il demanda à la fin. Il faut soigneusement apprendre à faire les différences.'»

«Tu sais, ce que j’aime chez toi c’est que tu ne catégorises pas les hommes de par les attributions physiques. C’est attributs, en fait, mais je trouve attribution très bien. On va s’inventer un nouveau français avec tout cela, aussi, à la fin. Mais à la fin de tout, car on a beaucoup à faire entre temps. C’est vrai, un mec n’est pas seulement son apparance biologique. Tiens, ce Moeglin est beaucoup plus mâle que bien d’autres que je connais.» «Tu en est arrivée au café et les pantouffles?» «Non, pas encore.» «Tu arriveras, ma chère, tu arriveras.» «Pourquoi tu crois que c’est comme cela?» «Parce que malgré ce que l’on puisse prétendre on se complémente fort bien les hommes et les femmes, ou les mâles et les femelles,  en dependant des cas. Ce qu’agace le plus une femme c’est que le mec arrive et dise ‘j’ai des couilles’. Il n’y a pas beaucoup à reflêchir: elle a dejà compris que c’est quelqu’un qui croit être meilleur, qui ne va jamais admettre utiliser les ressources psychiques d’une femme, etc. Un autre super splash. Arrive un mec sympa qui t’écoute, qui ordonne sa réalité par rapport à la tienne, qui te dit merci quand tu lui apporte une solution à un problème insoluble et pas soluble comme le café, t’achète même un petit pull tout mignon, t’amène te promener à la plage dans une décapotable sans rien exiger en retour, tu te sens femme de par le contexte et la première chose qui te passe par l’esprit est de trouver un moyen pour préserver la situation et … tu lui fais un café. Ça l’arrange, quoi. Un mec qui n’a pas des couilles est dans l’obligation de faire valoir d’autres caractéristiques mâles, comme l’intelligence, le pouvoir d’action, la détermination ferme d’éviter une Indépendance de la Bretagne, etc. pour attirer une femme. Et vue la situation genérale cela prend le dessus à une vitesse épouvantable. La science nous dit que nous ne sommes qu’une masse biologique, la religion nous dit que les femmes ne servent qu’à la reproduction, l’état paie deux fois de plus à la moustache pour la moustache et vient un petit garçon tout enamouré et te dis ‘genial ce que tu fais’, ‘tiens je t’achète cela pour le double’, et ‘c’est fort l’intuition que tu as’, etc. et … ah, ma chère, cela ne vaut pas un café?» «Oui, mais bon, je ne ferais pas de café, moi, quand même.» «Hm …» «Et tu le saurais comment?» «Bah … je me serais cherchée une copine entre temps pour mon surhomme en puissance à venir qui se lévera à deux heures du matin pour m’apporter un sandwich.» «Non.» «Si. Enfin, je dis cela pour t’embêter mais elle fera du café quand même. Djenghis Khan arrache, ma chère, tu le verras.» «Tu es sûre? Avec les neurones pêtés, le foie qui saute en l’air, le troupeau qui s’échappe toutes les demi heures, tu auras encore le temps de t’inventer une love story?» «Oui. Pour le café et la sécurité plus tard de savoir que tu as succombée à ma stratégie. Tula trouve cette idée très amusante. Elle pense déjà qu’elle ne va pas seulement rouler dans la farine sa mère mais elle va la rendre jalouse en plus de Suleyman, et son frère aussi, et … son cousin aussi, et un autre aussi. Elle me réfile sa soeur entre mes pattes, quoi.»

«Mais qu’est-ce que tu fais là avec Tula?» «Je lui explique des choses et ça va causer un bordel… Elle ne sait pas ce que c’est, tout cela, les élans biologiques et tout cela. Elle est là, toute seule, à se promener dans ses mondes particuliers en mouvant toute sorte de lignes et ne saisit pas les implications fondamentales. Ces lignes là sont des lignes basses par lesquelles elle s’assujeti des asiatiques. Et pas seulement, d’ailleurs. Ce qu’elle fait c’est d’acheter les lignes érotiques en échange d’une faveur qui se rapporte normalement à la santé et les retourne en termes psychopathiques de telle sorte à ce que ces chevaliers aillent dans la détermination d’un élan amoureux massacrer la moitié du monde, si j’évalue bien les chiffres. Tu ne peux rien faire, c’est des millions dejà. Toute la journée à ne rien faire. Enfin. Selon nos étroites perspectives. Depuis quelques semaines j’ai trouvé une solution virtuelle grâce à tous ces remou menage parce que moi je lui disais: a) qu’on ne peut pas échanger une faveur x par une faveur d’autre nature. Tu me donnes un pain, je te donne un pain ou un Coca, pas une nuit avec toi. Tu me soignes, je te soigne. Peut être affectivement, mais cela doit rester sur le même plan. b) soigner a une implication morale. On doit confronter le malade à son errreur fondamentale. Mais comment ramener la raison d’action à un principe rationnel polaire lorsqu’elle est tout seule? Tu ne vas pas lui dire de tomber amoureuse dans sa chair roulante, là. Tu crées une logique à variantes de lumière, Natasha. Elle voit des obscurités mâles et des luminosités femelles. Tu lui dis: tu aimes plus cette lumière où cette autre? Et elle dit, celle-ci, la bleuâtre. Bon. Maintenant tu laisses que se passent des choses et x ‘l’officier allemand aterri chez Moeglin’ a une douce lumière bleuâtre d’une insurmontable tendresse. Tu fais un puzzle alors: situation 1, avec Eva, situation 2, conversations à la Rochefort, situation 3, Anne-Hélène se perd dans le moulin, situation 4, l’officier arrive. D’un obscur cela devient moins obscur, puis moins obscur, puis le paradis arrive. A ce moment là il y a un tremblement de terre et s’ouvrent deux possibilités: une, où la victime tombe dans un puits irréversible et on s’en fiche, Tula, et l’autre où la lumière bleuâtre fait des rafales de pluie sur un destin à venir.

La maladie est comme un dérangement logique qui affecte le plan affectif. Si Tula fait de cette référence son paramètre de raison, elle va être obligée de défaire tous ces noeuds qu’elle a accumulée pour que leur nature, fort obscure en ce moment, ne finisse par rassembler au sentiment subjectif suscité par la référence. Elle va se sentir beaucoup mieux, dejà, avec moins de poids sur les épaules, et finira probablement par trouver quelqu’un dans ses lignes qui fasse un pendant dans un rapport affectif en lignes internes. Ce qui est beaucoup plus souhaitable. Cela ne change pas fondamentalement une réalité, mais son caractère. C’est différent d’avoir 200 millions de psychopathes aveugles qui arrivent où 200 millions de nomades. Ça change du tout au rien ou l’envers.»

«On ne peut pas éviter que les nomades arrivent?» «Je ne crois pas. Ça ne vas pas notre truc. C’est une imposition de structures mâles par la violence et sans tenir compte de réalités différentes. Ce qui se meut est de l’âme, qu’est de la femme, qu’est du chemin. L’âme se trouve dans un certain rapport au corps, comme le temps à l’espace et la femme à l’homme. Les ressources psychiques sont en train de disparaitre, ma chère, nous sommes en train de nous confronter à une catastrophe d’ordre universel. Ce n’est pas possible. Retablir les équilibres implique nécessairement un concept polaire où le domaine mouvant est en soi souverain aussi. On maintient une structure spatiale solide indépendante et rapportée à des structures temporelles mouvant dans un certain ordre. Ça se voit de suite: la femme respire, l’âme existe, les nomades amènent paître leur troupeaux, le lait est meilleur, le fromage aussi, la santé s’améliore, les structures spatiales se réfermissent, les hommes n’ont plus besoin de viagra et les femmes ne font plus des Indépendance en Bretagne. Tout est bien dans le meilleur des mondes.

La Chine ne supportera pas pendant très longtemps le frein mis à des structures millénaires qui envoient des hordes barbares à travers les steppes sibériennes pour envahir nos terres lorsqu’on a encore tout mal fait, comme d’habitude. Ça se voit. Mil millions de chinois, des restrictions de génération par le control de naissance, tu peux avoir l’armée la plus puissante au monde tu ne pourras éviter que les gens ne se révoltent. Regarde. Je vais te dire: ‘Tu n’as plus le droit de manger des petits pains le matin’ quand c’est ce que tu aimes le plus. Qu’est-ce que tu dis?» «Et bien non.» «Hm. Et c’est des petits pains. Les enfants c’est entre les biens humain l’un des plus cher. Qu’est-ce que tu fais si on te dis: n’en fais pas?» «Et bien, non.» «Voilà. C’est ce que je dis aussi. Ça ne va pas durer.» «Il peuvent partir ailleurs.» «Oui… Mais il ne le feront pas. C’est mécanique. Mongols, tartares, huns, turcs, goths … ils viennent toujours par ici. Des questions d’ordre fondamental. Pas étonnant avec toutes les conneries que nous faisons. Non. Ils viendront ici. Mais ils peuvent venir de manière civilisée. ‘Bonjour, le cousin, tu veux pas te caser plutôt là, l’huile d’olive est méilleure … ah?’ La connaissance des mécanismes fondamentaux que meuvent le monde te permet non pas de changer les choses qui sont comme elles sont, mais d’ajuster ton comportenent à ce qu’il y a de telle sorte à en tirer un profit pour toi aussi. Tu ne peux pas prétendre à être plus forte que ce que meut le monde. Nous sommes de gouttes, des grains de sable.

Tu vois. Regarde l’ancien testament. Moise attend à ce que les habitants de la terre promise soient arrivés à un point d’injustice où ils ne peuvent plus se défendre. Tu sais cela et tu dis, qui? Anne-Hélène. Elle perd sa maison.» «Non.» «Pour dire. Mais tu y étais. Enfin, populations faibles: Auvergne, Bourgogne, Champagne. Ressources: minimes. Moyens de rétablissement: confrontation intuitive. Viens ici, mon cousin, on verra qui gagne. Si les ressources finissent par se ratacher à l’instinct, la survie est possible. Si elles n’y réussissent pas, la survie devient en soi impossible et dangereuse pour les populations voisine. Tu le vois. La raison ne suffit plus à empêcher une peste induite par quelqu’un qui en plus se trouve bien placé d’un point de vue social. 10 millions de morts? Demain on en aura 40. Ça va pas. Et si moi, ta voisine là, ne fais rien pour l’empêcher, après demain j’aurais 50 millions de morts chez moi. Je suis désolée mais non. Tu ne veux pas te soumettre à raison, tu te bats. Tu ne peux pas? Laisse au moins passer car cela dejà est raison.

Ça ne va plus. Le renforcement des structures étatiques accaparant le tout au détriment des ressources psychiques, nomades et autres favorise les plans irréels, absurdes et catastrophiques, en fait. Si nous ne réussissons pas à nous ratacher aux fondements intuitifs, nous mourrons également. Si tu veux mourir, tu meurs, mais moi, je n’en ai pas envie. Ta mort est la garantie de ma vie, je le sais maintenant et sauve même mes petits germains égalitaires et genéralisants. Tu peux mourrir de par la mort de ta faute et tu vis, et la mort s’en va ailleurs où cette possibilité n’existe même plus. A toi de choisir. Mais cela va de soi qu’on n’obtient rien en continuant à forcer les schèmes fondamentaux ordonnant la réalité où moi je fais les discours et Sask les lit à voix haute. Enfin, normalement il travaille un peu plus et moi un peu moins, dans le sens où ces discours sont les émanations, si tu veux, des ressources psychiques qu’il devrait traduire dans un langage adequat pour les lire à voix haute. Comme il est un peu con et dit que je ne fais rien, je lui avais promis de réveler quelques aspects de ma paresse voir, s’il ne finit pas par mourir de honte.

Le monde dans lequel nous vivons puise de ces réserves sans leur accorder la moindre valeur, respect, dignité, prix, sans leur donner même de l’espace où elles puissent se produire, genérer et réproduire. Nous sommes arrivés à un point où la femme doit même assumer les tâches de l’homme pour maintenir le simulacre de société dans laquelle nous vivons. Ça ne va plus et je n’utilise que cette petite facer que nous nous étions faits avec Sask pour montrer l’evidence, quoi.»

«C’était une farce?» «Une blague, oui. J’avais bien les moyens de faire preuve de ma présence même alors mais je trouvais cela beacoup plus amusant que de prétendre qu’il avait raison pour le mettre dans une cage aussi à la fin. Plus il prend de moi sans le reconnaître, plus je lui prend le sien sans qu’il s’en aperçoive. A la fin je fais ce que je veux car je sais d’où je prends et lui reste sans rien car il ne sait pas encore d’où cela venait. Tu veux encore autant des femmes comme Salomon? Le pauvre ne peut plus bouger, là. Tout n’est rien qu’une question d’amour propre. C’est une guerre aussi et c’est sur cela que se font les guerres. Moi, je, nomade contre lui, le citadin. Gilgamesh et Enkidu, mais cette fois-ci, c’est Enkidu qui gagnera. C’est son ridicule, tu sais. Je me tiens, vaillant homme dans ce que j’ai dit: je prépare mes discours, je lui dit de s’occuper des affaires financières, je reste chez moi, je continue à montrer du petit doigt tous les livres qu’il faut lire pour faire tant de discours, etc. Et lui, pfft, il faut encore le sortir du puits, faire des recherches transcendantales pour le ramener à la raison, il ne fait rien de tout-ce qu’il a promis, je perce ses lignes, il a l’air d’une grenouille sur son dos, par comble il tombe même amoureux d’une telle hypothèse desastreuse et le pire de tout, il suffit de faire miroiter un cheval et un titre impérial pour qu’il se mette à courir. C’est con, les mecs.» «Il a l’air d’un vrai mec, celui-là.» «Oui. Authentique et sauvage.» «Et tu ne lui feras pas de café?» «Je ne crois pas.» «Et pourquoi moi j’en ferais et pas toi?» «Bah… Parce que tu m’en fera pour l’arrangement et lui n’a encore rien fait. Ah. Et je voulais te dire par rapport à ce que fait Tula: elle ne comprend pas les notions de ‘jaloux’, ‘sexuel’, ‘tremblement de voix enamouré’, etc, et elle trouve cependant qu’elles s’justent de manière fort harmonieuses dans certains contextes. Comme elle est en train de faire ses premiers exercices pour arriver à la lumière bleue, elle a casé deja tout le monde avec tout le monde et ça va foutre un bordel monstre.» «Tu auras ton café aussi.» «Pourquoi pas. Même la genérosité a des limites.»

«Et tu ne vas pas en profiter?» «Moi? Avec les neurones petées, le foie qui a sauté dans l’air et des moutons qui partent en courant toutes les demi heures? Elle trouve cette idée très drôle aussi, ma chère.» «Elle peut manipuler les animaux?» «Je dirais pas cela manipuler mais oui, elle peut. Elle se trouve dans un lieu de la conscience qui est instinctif, donc rataché au monde animal, où elle a inseré une logique d’intelligibilité souveraine sans polarité. Très mosaique en fait. Je ne sais pas comment elle a fait cela mais ça donne des résultats quelque peu surprenants quand même.» «Elle va lui casser les couilles à mon cousin.» «Il ne mérite pas mieux, ma chère, enfin, tu me diras ce que cela veut dire, au juste?» «Avec un cheval.» «Avec un cheval.» «Mais elle ne peut pas faire cela.» «Tu verras bien que si. Et c’est peu par rapport à ce qu’elle peut.» «Tu lui as dit pour le cheval.» «Non. Elle se concocte ses propres pots de feu là dans son nouvel ordre universel. Elle trouvait l’histoire du cheval très drôle.» «Oui… Bon …» «A chacun son sens de l’humour.» «Et tu ne feras rien contre.» «Je ne disturbe presque jamais les ordres établis.» «Tu pourrais dans ce cas.» «Je ne peux pas. Cela me fait trop rire.» «Alors moi je vais lui dire qu’il ne faut surtout mais surtout pas s’engager dans cette aventure.» «Oui… C’est parti déjà.» «Il va se venger.» «Hm. C’est vrai. Elle lui donnera quelques recettes entre temps pour se débrouiller dans le bas monde.» «Et?» «Il sera en dette et ne pourra plus bouger.» «Vous êtes des vraies putes toutes les deux.» «Oui. Tu me diras qu’à defaut de serieux il vaut peut-être mieux de prendre le critère de la rigolade comme paramètre final, hm? En plus arrête-toi. On t’a dejà sauvé la vie 15 fois et tu intercèdes encore pour un petit con qui est capable de vendre toute l’armée de terre pour un baiser. Eh.» «C’est vrai. Que dire … Non, mais il ne le fera pas. Je vais me jeter à ses pieds.» «Hm. La meilleure, là. Laisse les choses comme elles sont, plutôt. Bon, il faut que j’arrange encore deux ou trois petites choses …»

«Non. Tu restes là et tu me réponds quelques questions.» «Bon … Si cela devient tellement déterminé.» «Tu vas faire quoi avec Moeglin?» «Rien. Qu’est-ce que tu veux que je fasse. Je lui ferais un café à la fin si elle arrive.» «Ah, le salaud. T’as pas honte?» «Et bien non.» «Tu publies toutes ces choses sur internet et après tu l’invites prendre un café comme si de rien n’était? Un café que tu ne fais même pas à ce cher Sask à toi qui commence à m’énerver deja un peu. Non, mais qu’est-ce qu’il est con. Te laisser partir avec Tula pour que les chiens bouffent la queue des moutons, un cheval casse les couilles à mon cousin et une colombe tombe sur ta tête, c’est serieux cela.» «Non. Mais c’est comme cela. Et en ce qui concerne le café, tu penses que c’est serieux que de t’empoisonner pour ensuite prétendre à des amourettes? Ah. L’un vaut l’autre.» «Elle n’ira pas.» «Si.» «Pourquoi?» «Pour te faire chier, pour ça. Parce que toi, tu apparaitras avec ton Alexandre au bras lui annoncer la naissance de ton premier garçon et ça va lui peter les plombs.» «Je ne vais pas faire ça.» «Tiens. Tu l’as deja au bras et en cachette. Lorsque Moeglin n’aura plus tant l’air de Sask et toi un peu moins de moi, disparait l’étincelle et tu gardes les apparences. C’est comme cela.» «Et bien oui.» «Alors? C’est bien ce que je dis.» «Et elle me fera chier pourquoi, alors. Je n’ai rien à cirer de toi, dejà.» «Oui. C’est vrai, dans le fond. C’est bien ce que je dis tout le temps aussi. Mais, tu sais, le temps passe, les choses commencent à ne pas aller trop bien, Alexandre s’en va avec une jeune de 20 ans ou tu le crois, la solitude, les souvenirs, le vieux temps, ah, c’était bien quand même, ce Moeglin, on téléphone, on nous rebiffe, aigrement en plus, et reste plus que cet idiot de Sonja, le prince mongol, non mais qu’est-ce qu’on rigolait quand même, et voilà, note ‘Madame Nicolas, vous avez la stricte interdiction de quitter le territoire national. D’ailleurs, rendez vous à la Sûreté par vos propres pieds où vous serez ramenée de force pour répondre à quelques questions.’ Glups. Nous voilà, le merdier. Alors tu dis, Sonja va bien venir m’aider, elle m’aimait bien quand même, et tu es suffisamment bête comme pour le dire à voix haute, que le prince mongol est sur le point d’arriver et l’autre qui se dit, hm, le grand jour. ‘Madame Nicolas, vous savez, je pars en voyage demain, en Equateur, retrouver votre copine-là, elle m’a invité prendre un café et je n’oublierais pas les croissants aux amandes.’ Et tu commences à hurler et à dire ‘oui, je le savais, …. long suite d’insultes et imprécations’, et l’autre qui commence à rigoler et la morale ‘Ma petite, il y a des choses qu’on ne fait tout simplement pas.'» «Et elle ira.» «Je ne crois pas mais toi, tu vas le croire. Tu vas te morfondre un peu sur ton lit étroit et plein de puces …» «Et tu m’aideras…» «Non. Je vais trouver cela très drôle. Vraiment, mais vraiment. L’un à gauche et l’autre à droite. Tu n’as pas honte, toi.» «Tu défends toujours mes ennemis.» «Lorsqu’il le faut.» «Même Alexandre.» «Ton ennemi, aussi? Hm. Oui, même Alexandre. Tout compte bien fait, je n’ai rien contre le gars.» «Mais …» «Non. Tu ne m’intéresse pas, je te l’ai dejà dit.» «Et tu t’en fous que je sois avec Alexandre.» «Moi, oui. Moeglin peut-être pas. Alors si tu joues ton jeu à double versant, fais attention à ce qu’il ne soit bien joué, au moins.» «Et Alexandre s’en fout.» «Il pense que ces fantaisies ne porte pas d’atteinte à son amour propre. Et je ferais un peu plus d’attention à sa place, mais ce n’est pas mon problème, en fait.»

«Tu ne serais jamais avec deux personnes au même temps?» «Et bien, non. Mais c’est degueulasse, quand même. Vraiment. Quelle honte. Ah. Vraiment. Pas possible ces gens.» «Pas non plus avec quelqu’un qui serait engagé ou marié.» «Et bien non. Ça ne se fait pas, c’est tout.» «Tu ne seras qu’avec ton Sask, alors.» «Non. Je n’ai pas d’engagement ferme avec mon beau garçon. Je ne lui dois rien. Et pour qu’il se décide, celui-là. S’il pense qu’il va se tirer d’affaire en disant que ma grand mère avait dit … il peut arriver en Patagonie comme ça. Tu me diras, les pingouins sont charmants, mais bon, jusqu’à un certain point. Je vais engager une affaire trouble avec ton Moeglin.» «Non.» «Si.» «Pour m’emmerder.» «Oui.» «Tu ne le feras pas.» «Aussi sur que tu ne lui feras du café.» «Et bien, je vais te fourrer tes 70 copines ou copains, d’ailleurs, entre les bras et je publierais tout sur internet après. Hm. Tu verras. Le prince mongol aux allures d’emperor avec un harem, bisexuel, en plus.» «Si tu veux me faire de la bonne pub. Imagine-toi, le super mec qui se les faits toutes et … tous.» «Non, c’est eux qui doivent t’avoir.» «Ah oui, ils peuvent toujours courir.» «Tu vas les endommager mes beaux garçons?» «Avec un concombre, oui.» «Ah non. Je n’ai plus de cousin et tu vas me massacrer mon harem, là.» «Il n’y a qu’à dire que tu ne m’intéresses pas pour que tu m’avoues ta complicité dans le programme, hm?»

«Merde. Tu vas me tuer maintenant.» «Avec un cheval, oui.» «Tu vas me tuer?»

«Non. Pourquoi faire. T’es vraiment quelqu’un de très jolie.» «Fais pas ça.» «Pourquoi pas?» «Je dois me marier encore.» «Ah, oui. Et moi je veux vivre. T’es une charmante pute, ma chère, et cela m’enchante. Hm. Tu resteras là, jusqu’à la fin avec ton … bordel. Cela fera très … eh, crédible, à la fin quand tout sortira à la lumière. Tu diras ‘je la connais pas, je n’ai rien fait, c’était Alexandre’, et tout cela et quelqu’un viendra pour dire ‘hm, la dame a un bordel, vous voulez porter crédit à ses dires?'» «Je passerai la note de frais.» «Le fait d’être la seule à qui on croit dans un bordel n’implique pas que l’on extende sa crédibilité en dehors de ses portes.»

«Tu le savais depuis le début.» «Oui. Je cherchais seulement des preuves. Hm. Quel plaisir. Hm. Deuxième joker. Ah. Quelle profonde satisfaction.» «T’es jusqu’au cou dans l’affaire de l’Indépendance de la Bretagne?» «Moi? J’ai empêché une émeute, oui. T’es dans l’affaire de la Bretagne jusqu’au cou et on te ‘sauve’ si tu me trahis, n’est-ce pas?» «Et bien, oui. Cela te fais rien?» «Pas vraiment là où on en est.» «Tu te méfies de tout le monde.» «Je n’aurais pas des raisons?» «Eventuellement.» «Je vais te dire une chose, mon petit choufleur dans un champs de beteraves: aujourd’hui tu iras voir ton amant Moeglin là et il viendra te chercher avec une voiture rouge, qu’elle n’a pas, car elle est à son frère. Oui? Si ce que je dis est vrai avise toi de changer de camps car si tu ne le fais pas je te vends comme pute à 5 USD les 10 minutes, voir si on s’entend, à la fin.»

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Notes (12)

Note 18

Anne-Hélène devait devenir toute rouge à la note 11. «Bien fait pour elle,» dit Madame Moeglin.

Vue la tournure que prenaient les choses, je lui dis à Anne-Hélène que ‘d’un point de vue personnel je pouvais rendre nul tout accord ou lui donner une allure telle à ne pas susciter les cris scandalisés de certains mais que vue la situation genérale je prenais sur moi de faire tout ce qui était dans ma main pour rendre nulle cette République et promouvoir le déferlement des hordes barbares car en toute évidence notre civilisation souffrait d’un terrible problème sexuel qu’il fallait résoudre d’une manière ou d’une autre.’

«L’homme, je dirai, n’acquiert sa maturité sexuelle que de par la confrontation avec la mort, le domaine de son action que de par la parole dans laquelle il peut se garder et le droit à une succesion dans le temps que de par son habilité à transformer le propre de la femme en une structure encastrée dans un corps social plus genéral, qui, personalisée, permette d’assurer le destin des siens.» (Avec une telle phrase on allait sécouer le peu du reste de ce qui resterait de cette minable République qui laissait ces pauvres filles à la merci du premier prince mongol se présentant dûment à la porte sans les attributions correspondantes.)

«Nous nous sommes faits une société dans laquelle on essaie de nous persuader de ce que nous devons défendre une paix d’autant plus venimeuse qu’elle ne resoud pas le problème de la duration de quelques activités secondaires, provoquant de par là même les Indépendances de quelques nations à venir, ce pourquoi je défenderai jusqu’à la fin la réalisation d’une telle possibilité, memorial éternel des extrêmes auxquels une femme peut arriver quand certaines colères lui montent au nez. D’abord. L’Etat impose une parole comme vérité qui doit être partagée par tous de telle sorte à ce que les hommes n’apprennent en aucun cas à developper leur propre identité, ceci ayant des répercussions encore plus minables sur la situation en soi déjà assez désastreuse. Pour finir. L’intelligence propre de l’homme ne peut s’apprecier que par rapport à qui il aime, ceci impliquant nécessairement que sa présence soit dûment recompensée.

La guerre doit mettre l’homme en face de lui même pour qu’il trouve dans le fond de soi même les ressources les plus profondes qui le fassent apprécier ce qui lui manque (!). La guerre n’est pas là pour détruire, devaster, anéantir, ou faire appel à la mesquinerie, la tromperie ou la violence arbitraire, elle est là pour que se définisse l’identité de l’homme dans sa confrontation à ses propres limites. Interdisons, donc, ce qui étant le produit d’un entendement lâche se cachant derrière le metal de l’acier et du fer pour encore s’evader à soi même et permettons que dans un corps à corps dans lequel soient permises seulement les armes que chacun sait se produire de par sa propre intelligence, se définissent clairement les habilités de chacun et ses attributions particulières. La diminution des attributions de l’état, à son tour, doit permettre que l’individu s’établisse quand à ses ressources propres autour d’un noyau central qui doit rappeler à tout un chacun qu’il n’y a pas de vie sans que certains assument leurs responsabilités, au bon moment, en plus, et en essayant d’éviter que le dédain se rapportant à quelques activités (obscures) ne finisse par trimballer 200 millions de tartares en Occident. Puisqu’ils sont là, qu’ils servent au moins à quelque chose. Il suffira à la fin d’une seule loi accordant à la femme la moitié de tout bénéfice obtenu dans le sale monde commercial et autre pour rétablir de manière définitive la paix social.»

Je serais punie de me soumettre à la croyance selon laquelle mon cher Sask finirait à la fin par encore ne pas bien comprendre de quoi on parlait et donc à la nécessité de me chercher quelqu’un d’autre en sortant de mon grave périple existentiel, pour imiter jusqu’au point le plus invraisamblable le comportement masculin, étant donné que d’autres risquaient de se trouver dans une situation ressamblante et qu’il fallait partager les tâches. Et cela à cause de la note (11).

Il fut donc établi le suivant:

Qu’indépendamment des résolutions que ce cher Sask veuille prendre à la fin quand à sa personne et son insistance à ne pas assumer ses responsabilités, il fallait encore quelqu’un pour lire les discours, se hausser sur un cheval pour faire d’arbitre dans le champs de bataille, survéiller que les helicoptères n’aterrissent dans une piscine et autres tâches de ce genre, raison pour laquelle et vu que tout compte bien fait cela laissait plus de temps pour s’occuper d’autres affaires plus sensiblement attrayantes et qu’on se connaissait fort bien, ceci permettant d’évaluer les dérapages sans trop d’effort pour continuer à s’occuper de ce qui devait finalement concentrer toute notre attention compte tenu de la très frustrante réalité passée, Sask serait obligé de payer ses dettes se démultipliant déjà sur 25 ans de vide spirituel en ce qui me concernait par l’obligation de s’amuser à jouer l’Emperor surtout pour toutes ces implications négatives, à savoir les pressions internationales, les trappes à la satrape, les empoisonnements, les intérrogatoires, les tentatives de séduction n’aboutissant à rien et surtout la note de frais. Chacun ayant le droit à sa vie privée à sa guise et le pauvre étant obligé à passer par 1562 tortures si un jour il se décidait à admettre à quel point je ne pouvais être une charmante personne, seulement pour lui.

Anne-Hélène serait donc invitée en Equateur pour le rendre vraiment jaloux. Qu’est-ce que cela veut dire, à la fin.

(C’est un fait qu’il aurait déjà réussi à encaisser les 3 millions de la Bretagne, les 3 millions de Paris et les 3 millions de l’Allemagne, raison pour laquelle on n’avait plus à se soucier des dépenses et était sur le point de réclamer les 10.000 USD à Alexandre Abensour lorsque Anne-Hélène dit qu’elle avait besoin d’un peu de monnaie pour le voyage.)

Malgré toutes les défaillances dans d’autres domaines concernant surtout sa vie privée, Sask réussit quand même à obtenir que la communauté internationale ne mette sous très étroite survéillance un pays dit France ceci allant jusqu’au plus petits détails de la vie privée de ces citoyens qui selon Anne-Hélène, avaient déjà perdu tout droit à être interpellés de la sorte.

J’étais sûre cependant que mon cher petit Sask trouverait quelque pitié même aux yeux d’Anne-Hélène quand je lui expliquerais, un beau jour, ce que ce pauvre garçon avait du endurer, ‘un peu seulement’, elle dit cependant.

Elle proceda donc par la suite à m’affubler convenablement pour les deux cas disant que je devais développer mes soins quand à l’esthétique féminine car la masculine était dejà fort réussie, malgré mes négatives à assumer le rôle jusqu’aux dernières conséquences. J’ai du lui expliquer que Sask détestait les femmes qui se présentaient de manière trop féminine car étant légèrement benjaminite et donc interpretant l’affublement comme une provocation sexuelle à laquelle il avait quelque mal à répondre et cela causant une grave mauvaise humeur, encore plus grave que l’habituelle, accompagnée de quelques grossières expressions du genre ‘c’est toutes des putes’, et tout cela, ce qu’il fallait soigneusement éviter. J’estimais donc que mes allures neutres et surtout fortement indifférentes feraient bien l’affaire pour le cas invraisamblable où et que tout compte bien fait il fallait seulement être un peu présentable pour lui mettre ses discours dans la main. Et passer la note de frais, aussi, évidemment. Mon franc dédain quand au manque de solution apporté à un problème vital pendant tant d’années serait puni par l’usage de quelques vestes aux allures très masculines pour lui rapeller que, au temps du besoin, on peut finir par faire tout toute seule et que s’il continuait comme cela, j’allais même apprendre à lire mes discours même si je trouvais cela finalement vraiment très ennuyeux, comme tout le reste, d’ailleurs. Par ailleurs, je couperais court à ses excursions en hélicoptère car pesant gravement sur le budget national.

De cette manière on pouvait subtilement engager des aventures extra officielles qui seraient mise en place par le chef d’orchestre des liens affectif pour tester si véritablement on pouvait pousser la mauvaise humeur si loin. «Je t’assure que si, mais je comprends qu’il faille passer aux vérifications empiriques.» Anne-Hélène devait donc prendre des notes sur les candidates qui devaient donner leur opinion neutre sur le déroulement des vérifications, raison pour laquelle elle dit que ‘tout d’abord cela doit être des personnes avec une capacité objective pour évaluer les situations qui ne doivent en aucun cas se laisser entraîner par des subites rancunes provenant du fait que le plaisir durera si peu dans l’étendu des mois et des années et il faut surtout cacher leur présence à ce Sask car vu sa malsaine nature affectant surtout l’imaginaire, il pouvait se laisser entraîner par une certaine curiosité pouvant, en plus, mettre fin rapide à toute vérification.’

«Avec cela seulement on s’est gagné quelque 200,» elle affirma fermément, «il faut maintenant passer aux critères sélectifs plus fins car autrement tu vas t’épuiser avec tant de discours.»

Vu qu’elle commençait à prendre cela vraiment au serieux je lui dis que peut-être il suffirait qu’elle mette une perruque de différente couleur chaque jour pour faire semblant et qu’on pouvait après … regarder un film, par exemple? «Et les vérifications?» «Tout est truqué, ma chère, tout, même les enquêtes sur la duration des rapports sexuels et leur fréquence. Tu diras: si j’étais … et tu mets 9. Si j’etais … et tu mets 3. Et après on fait l’évaluation genéral.» «Cela, mon cher, va définitivement mettre fin à notre système démocratique.» «Pour ce que je m’en fous, tu me diras. Ça va pas ton truc. La performance sexuelle dépend nécessairement de l’habilité d’enamourer quelqu’un et je ne dis pas que je n’aurais pas à ce moment là des centaines de recettes, prouvées, testées, evaluées quand à leur efficacité pour des caractères particuliers, mais on n’aura pas le temps. Première recette: ce qui séduit le plus une femme est l’importance que tu lui donnes. Plus de temps tu prends à démultiplier tes attentions, plus elle se sent importante. Plus elle se sent importante, plus elle dévoile de ses secrets les plus intimes. A la fin tu n’as plus qu’à … qu’à … je ne sais pas, à te proposer pour fermer un bouton mal fermé du dos pour qu’elle disparaisse entre les draps pour des longues heures en plus. Si tu fais une enquête démultipliée par …. combien?» «Il n’en restaient plus que 70, environ 1.65, pas trop blondes, pas trop grosses, relativement affublées de quelque maquillage, avec un averé sens de l’humour pour pouvoir te supporter, pas bêtes, pas trop exigentes, …» «Pas mal. Bon il faut réduire ton tas à 12 ou 13, sans guerre, pour qu’on aie le temps, alors deux ans, par exemple, le temps de les séduire ce qui est en fait presque le plus grand plaisir de toute l’affaire.» «Tu es d’accord alors?» «Non. Pas vraiment. Le sexuel n’a pas de sens sans un fondement affectif adequat et se mettre à séduire des filles pour une enquête, je ne crois vraiment pas que cela fasse le tissu sentimental approprié pour résoudre notre affaire.» (Sask allait croire alors qu’on était des gens très serieux et peu inclins à ce genre d’aventures et on profiterait des failles dans la sécurité pour développer le plan B consistant à prétendre qu’il fallait embaucher une secrétaire pour voir si s’allumait une étincelle quelque part. Je dus avouer cependant que cela ne risquait pas de se produire car je ne melangeait à priori pas le travail avec mes élans sentimentaux et moins encore si l’une des personnes se trouvait dans une situation d’infériorité du point de vue de la hierarchie.)

«Il faut trouver dans ce cas soit quelqu’un qui s’approche pour un travail accidentellement ou créer une ambiance détendue qui permette d’ébaucher des traits de caractère propres qui finissent par isoler quelqu’un de ton intérêt.» «Pour le premier, je ne sais pas. Mais le second risque de mal se finir. C’est logique. Mets toi dans un type Moeglin/Prince mongol. Tu as une séduisante jeune fille, pas si jeune que cela parce que je n’aime pas, une charmante dame en face qui te fais tourner les yeux en tournant un collier de perles entre ses doigts, et tu vois que quelque chose s’émeut à l’intérieur de tes entrailles et que donc tu veux attirer son attention. La première chose que tu fais c’est de jouer la non chalance, et que de mieux qu’un profond discours rationnel pour cela – ça marche bien, on le voit avec toi – et comme l’ambiance est détendue et qu’il y a sept autres autour de la table … et bien, cela peut se finir avec le repleuplement des fôrets à échelle européenne, mettant des petits champignons à côté des troncs des arbres et une combinaison de fleurs jaunes et rouges à une distance approximative de 200 mètres avec des jets d’eau dans des espèces de fontaines soigneusement éparpillées un peu partout, après avoir fait quelques enfants à la star du show bizz du moment et une petite guerre secondaire en Australie. A la fin ma dame s’ennuit et le tout reste là. Non. Il faut trouver une solution alternative. Hm. Un bouleau à nature intellectuelle qui concentre les esprits sur un sujet passionant comme l’impact du paiement des impôts sur la psychologie personnelle en introduisant des variantes quand au sexe, l’âge et la position social? Non plus. Cette personne qui s’achemine pour trouver de l’aide se trouve dans une position d’infériorité que je saurais dûment exploiter pour l’allumer gentiment et méchamment et la laisser partir après et la laisser succomber aux charmes du premier prince charmant passant par là. Non. Le problème n’est pas de séduire quelqu’un, le problème est de comment avoir envie de séduire quelqu’un. Ce qui me parut intéressant chez Moeglin dans mes études préliminaires ce que tu vois le mec barraqué, quoi, indifférent, froid, méchant, dedaigneux qui gère ses affaires avec une distance presque diametrale. J’étais là et j’étudiais le phénomène et me dis, ça doit craquer quand même quelque part. Mais comment? Je remarque que le fait que Maxime soit tout le temps avec moi, la calme un peu. Enfin, la calme. Attire son attention d’une manière plus aimable, mais pareil. Rien à faire. Tu poses des questions, très intéressée, d’ailleurs, réponse sèche.

Accidentalement on va vers le metro au même temps, c’est la pluie et le beau temps. Putain, eh, elle s’ouvre comment cette boîte. Et tiens ce qui arrive: un jour on coince Eva, la catalane, tu sais, entre Max et moi. Fais ligne, tu sais, moi à gauche, Eva au milieu et Max à droite, et ce pauvre Moeglin en face. Et voilà. Eva demande: ‘Madame Moeglin, vous êtes de quel signe?’, et tiens, ça craque. Ça se sent. Elle dit, ‘je ne me souviens plus’ et son ton de voix a changé. Bah. Tiens donc. Je te jure que je n’ai jamais été aussi surprise de ma vie. Tu vois, la question, un silence, la tension qui monte, tu t’attends à un ‘vous en avez à faire quoi’, ce qui aurait été ma réponse, d’ailleurs, et elle sourit et dit ‘lion’, je ne sais pas. Ah. Nous voilà, le cerbère qui tombe. Hm. Il suffira des lors de garder une disposition demandant ‘vous êtes de quel signe?’ pour commencer à rentrer sur un terrain un peu plus intéressant.

Le quid de la séduction est là. Il y a une clé qui fait que la facade social tombe et on rentre sur un terrain beacoup plus dangereux, en fait, où les défenses sont beaucoup plus faibles. Moi, je suis quelqu’un à nature très intellectuelle, en fait et ce qui me séduit est un quizz, une énigme, une question de profondeur insondable. La voie par laquelle on apporte la réponse est l’équivalent d’une réponse sur le plan érotique. Plus cela dure, mieux on se porte. Il faut mettre des petits pièges ici et là, des évasives, des double sens. Je ne trouve pas cela très érotique qu’on me dise, je veux dormir avec toi. Je vais dire, il n’y a pas assez de place dans le lit. La couverture est trop étroite. Je ne sais pas. Ou qu’on s’approche de toi avec des parfums et des gestes de nature fort ambigue. L’implication est trop visible et c’est cela ce qui m’ennuie. L’intellect provoque une tension qui de par le fait d’aboutir à un accord, permet d’évaluer si quelqu’un peut avoir un intérêt quelconque sur d’autres domaines. Et je pense que le fait d’ordonner une situation de manière delibérée pour obtenir quelque chose, même le resultat d’une enquête, ne fait que provoquer des évasives de mon côté. Un accident. Une coincidance. Un malentendu. Un peu dans le genre ‘du signe du zodiaque’.» «Tu veux dire que l’apparence a peu d’importance.» «Pour moi, hm… en fait il y a des apparences plus séduisantes que d’autres. Pour moi aussi. Surtout en ce qui concerne les mouvements, les gestes, la cobinaison des couleurs des vêtements. Je trouve cela drôle, tout le décor, mais mon surhomme en puissance à venir réagit à cela avec une profonde ironie: fait une courbette, ouvre la porte, allume la cigarette, demultiplie les ‘ma chère’, recite un poème en verlain, achète un parfum, laisse des fleurs devant la porte avec un faux nom, écrit une lettre abusant de la prétention bien fausse à vouloir quelque chose comme si tant d’effort pour se déguiser méritait une réponse adequate sans plus. Car c’est sans plus, le déguisement en plus. Une femme ne s’habille que très rarement spécifiquement pour un homme parce qu’il y en d’autres, des rapaces qui cherchent à décoder le point faible à travers de l’apparence. Si elle est intelligente elle séduit d’une manière un peu fragmentée, comme qui laisse un bout ici et un bout là jusqu’à trouver celui qui l’a decodé. Mais tant d’effort entre temps, est-ce que cela ne merite pas une petite attention superflue comme le superflu qui rejouit mes yeux? Dit mon surhomme en puissance à venir. Je blague, je rigole, je m’amuse, je pousse l’art de la séduction à son extravagance, ‘c’est par ici, ma très chère’, et voilà. Ça ne risque pas d’aller plus loin. Une femme qui séduit de manière intelligente est une femme qui cherche quelqu’un qui l’aime, et moi rapace à la recherche d’une aventure je ne puis que respecter cela. Et cela séduit beaucoup les autres, c’est un fait. Mais en quoi cela m’intéresserait si elle ne séduit plus de la même manière intelligente? Hm? Et étant vrai de l’autre côté que l’intellectuel peut être très passionnant, de telle sorte à rendre quelques aspects extérieurs plus négligeables, c’est vrai qu’il y a quelques critères de l’apparence que je ne négligerais pas. C’est bizarre, mais ne donnant aucune importance à mon apparence, je réagis plutôt à des signaux esthétiques qu’à une perception intuitive immédiate.»

«T’es un morceau de glace, quoi.» «Un peu. Mais pas tant que cela, je suppose. Je n’ai pas résolu mon propre quiz, c’est tout.» «Et un Moeglin?» «Ha ha. Hm. Hm. Intéressant du point de vue intellectuel. Mais tu le vois bien, c’est comme les mecs quoi, à la fin, tu ne sais plus avec qui tu parles. Tu le sens? Ce Benjamin Rothschild juste derrière l’oréille. Que des cauchemares. Et imagine toi, le mec qui se subordonne au mec qui se subordonne au mec, c’est la pyramide, quoi. Tu traduis cela comment dans un langage érotique adequat? Ça fait un peu trop empire romain pour mon goût.» «T’es toute seule avec ta victime, quoi.» «Je dirais plutôt. Enfin, définitivement. Fondalement je pense que c’est une faiblesse que de se laisser séduire. Conséquemment je pousse l’autre vers le bout de sa résistence psychologique et le met dans une position d’infériorité qui me convient mais de là à quitter mon chat la nuit il y a encore de quoi faire. Je n’ai pas des faintaisies sexuelles comme ça. Ce qui seduit est l’autre, pas la réalisation d’une fantaisie dans la réalité. Je trouve cela absurde. Ça tue l’érotique en fait.» «Et ce Sask?» «Il est drôle. Comment peut-on raconter tant de mensonges de manière si convaincante? C’est fascinant en soi et de par soi. Un Sask qui sait assumer ses responsabilités, je suis sûre que cela arrache. Il lui manque un peu ça, ‘psst, ça suffit maintenant avec vos conneries.’ Une détermination qui coupe court à un se laisser aller trop expansif. C’est rassurant quand c’est ajusté à la réalité. C’est une identité très fixe, tellement fixe qu’elle est disparue dans la poudre, d’ailleurs, qui ne change presque jamais d’idées, un repère stable pour tant de plan eschatologique que nous nous sommes faites ici. C’est un plan d’avenir avec un taux d’intérêt assez plausible. Ce n’est pas une aventure, cependant. C’est quelqu’un qu’on agace avec une telle perspective. Et il faut. Etre tellement sur de soi, vraiment, quelle faille dans l’appréciation des stratégies féminines…»

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Notes (11)

Note 17

Quelque chose devait se passer à la note 11 mais je ne me souviens plus de quoi. Je dis à Anne-Hélène que ‘dans ce cas, je vais mettre une grande quantité de notes sous les notes de telle sorte à ce que la note 11 soit cachée sous la catégorie genérale NOTES (6), (7), (8) etc.’ Je suis cependant arrivée à la note 11 et je ne sais pas quelles conséquences cela pourrait avoir. Il faut faire attention finalement dans un monde où les hasards s’entrecroisent de manière si étonnante.

Je voyais devant moi un long fleuve tranquille, une paisible existence vouée à mes copains d’enfance qui n’étaient pas des parvenus, donc, et que je connaissais si bien comme pour être sûre qu’ils suivraient point par point les indications et instructions transmises pour qu’on ait, à la fin, l’impression de garder quelque chose entre les mains de cette tumultueuse existence te prenant tout et te donnant si peu au retour. Je savais que ma paix se trouvait là. Le reste, les mongols et les tartares, la France entière et la déroute des armées me semblait tellement hors proportion que cela dérangeait mes commodes contemplations. Ma réalité pour se dire se ratachait à un noeud fondamental interne qui était en train de sauter quelques années auparavant. Hannah était disparue. Sask aussi depuis qu’elle s’était ingurgité sa potion magique. Tula était très loin et Natasha desespérait de quelque chose qui allait mal dans toute l’hypothèse que je gardais soigneusement voilé à ses yeux.

Mais Sask pouvait être repêchée de son abyme et peut-être Hannah aussi. C’était peut-être vrai que le fait de pouvoir arriver à ce constat fort réjouissant m’avait presque couté la vie mais peu importait. Je pouvais dire que je m’étais assurée la descendance pour ma grand mère et dans le fond j’estimais que si seulement ces trois choses réussissaient, je pourrais à la fin me dire une des personnes les plus heureuses de la terre.

Le reste? Qu’en voit-on lorsque le regard se fixe sur des répères de réalité stables et tranquilles? Peut-être quelqu’un dirait… Peut-être on entenderait dire … Je savais que j’avais les moyens d’interdire des informations dérangeantes me joindre. Dans un pays lointain je mangerais des mangos et des grenadilles, regardant par la fenêtre. Natasha me dirait que le chef des révoltés tchechènes était mort. Elle me dit aussi que quelqu’un était tombé amoureux d’elle. ‘Il faut analyser l’affaire, alors. Prends garde à ce que ce ne soit pas quelqu’un de très jaloux.’ Sask ferait sa guerre et il en ressortirait une épatante évidence: elle partait encore en courant lorsqu’il fallait assumer ces responsabilités. Tula, a qui j’avais interdit d’essayer de se mettre à marcher tandis que nous resolvions la fin du monde, essaierait de se mettre débout. Elle me dit qu’elle avait une copine qui s’appelait Heleni. Hannah retomberait dans les mauvaises coûtumes et ferait de moi son heros éternel: ce n’est pas mauvais que d’avoir au moins un fan. Des fois elles me raconteraient des choses. J’irais au marché du 10 août. Ma soeur Anna aurait suivi son programme toute seule et sans que personne ne lui dise rien. Elle écrirait un courrier de temps à autre. Ma tante Ingrid aussi se serait sauvé de l’hécatombe genérale. Elle écoutait encore Hildegard Knef et regardait par la fenêtre pour voir si venaient les pirates. Harro Kohn avait écrit un courrier. Les inquiétants courants de l’inconscient prendraient une place dans la réalité extérieur et des fois un journal et des fois une voix raconteraient des histoires se rapportant à des contes lointains.

Mon regard voyait alors des murs, et le ciel était bleu. Les arbres n’étaient pas si loin que cela et j’ai pensé qu’il fallait arranger le jardin. On pouvait jeter le chat par la fenêtre et cela l’amusait car finalement le sol n’était pas si éloigné que cela. J’entenderais Chopin, comme avant, quand Odilia Laverny jouait au piano à son école la nuit et qu’il neigeait. Peut-être je réussirais à formuler une théorie formelle sur les mouvements de l’inconscient. Mes livres seraient presque finis. Il ne fallait plus que les corriger. Le Juan Gris était là, souvenir d’un passé étrange et mouvementé qui prenait lentement sa fin.

Tout compte bien fait cela suffisait et l’existence se disait en soi assez remplie de cette manière.

Je suis allée prendre un café au café du téatre et deux colombes volaient. Même Gazelle est là. Des fois. Quelque part. L’hirondelle du conte du Prince d’Andersen est un peu plus loin, mais vit malgré l’hiver.

Nous ne sommes pas des gens à beaucoup parler et cependant j’en avais déjà dit trop long.

Je voyais un empire s’ouvrir devant mes yeux où le soleil brillait et il y en avait deux. C’est vrai que j’avais acquis un autre ami, bien plus fort que tous les autres qui avait un Empire bien plus grand que le mien. «On ne peut pas, Anne-Hélène, prétendre à gouverner même soi sans admettre un gouvernement infiniment plus haut et plus puissant. Il y aura des anges et au delà des anges on verra les étoiles et quelques unes seront bleues. Ceci n’est que son jardin et il sait les partager. Tu vois, j’ai un jardin.» La bataille de notre existence ne peut être comprise que comme une bagarre pour une paix que l’on sent en soi et qui se voit constamment menacée par des projections de réalité qui veulent la faire disparaître. Rien que l’on puisse dire acquérir de ce que le monde offre vaut si cela t’enlève ne serait-ce qu’une minute de cette paix où dorment encore les anges.

«Le reste ne vaut rien, Anne-Hélène, et je te le montrerai.»

Il fallait que je pense à moi, en plus. Dans le fond c’était beau, je me disais sans pouvoir m’empêcher de rire devant le destin croisé que ma grand-mère avait preparé à ce pauvre petit Sask. Il était vraiment trop crédule ce Sask. Je te le prouverai, mon cher, et à toi seule tu rendras les clés de Jerusalem. Non mais, elle peut dire ce qu’elle veut ma grand mère, un jour nous serons libres. Il fallait soigneusement cacher ce Sask car sinon le Herr von Gotha aller lui piquer ces 5 diamands. Peut-être il y en avait plus et firent un jardin au milieu du désert. «Non, Ingrid, ce n’est pas bien que d’arranger des mariages. Nous sommes libres de décider qui nous aimons à la fin. Il faut que j’aille investiguer cette histoire par moi même. Et en plus, je ne vais pas faire d’enfants. Il y a bien d’autres moyens, à la Djenghis Khan.»

«Dans le fond, ma chère Anne-Hélène, je ne me serais jamais autant amusé de ma vie qu’avec cette histoire. Dans le fond, qu’est-ce que je ne suis ordonnée tout de même et malgré toutes les apparences. Aller jusqu’à concevoir les garçons moins puants et faire allusion à Djenghis Khan pour faire exactement ce qu’il faut faire.  Et même, tu vois, devoir aller chercher mon garçon si loin en jouant le garçon entre temps. C’est presque déplorable. Mais qui sais, éventuellement à 40 ans il aura appris à assumer ces responsabilités. Bon. Il faut engager quelqu’un pour lui faire les lessons de moral, en plus.» «Il va tomber amoureux de toi entre temps avec tant de dédication, ce Sask.» «Et bien, je ne serais pas si sûre. A ce moment-là elle s’percevra de ce que j’étais en train de me moquer gentiment d’elle tout le temps et elle va se vexer. Je ne peux pas m’en empêcher. Cela me faisait tellement rire. ‘Alors, le grand garçon, nous sortons de derrière les jupes de notre mère?’ Et bam, elle tombe dans un puits. Merde alors, tant de perspective d’avenir frustrée. Nous avions même partagé les territoires. Moi, je faisais toutes les pensées et lui devait ramener l’argent à la maison. Il avait le droit de transformer ces pensées en engins qu’on pouvait vendre et il dit alors que je ne faisais rien et que j’étais un chien paresseux. Et comme il faisait tout il allait garder tout pour soi et donc j’ai fini par manger tous les chocolats de la boîte à moi toute seule, aussi. Et il me devait un pull parce que j’avais fait un énorme effort pour lui faire comprendre à quel point il étatit egoiste, égocentrique et peu conscient des réalités intérieures.» «C’était un vrai garçon, alors.» «Oui, en fait elle réussissait très bien dans son rôle. Je preparais les discours et les lois et les constitutions et les références historiques pour le cas où la Bundesrepublik s’écroule et il sortait à la fenêtre et les lisait et il avait déjà tout fait.» «Et cela te faisait rire?» «Et oui. Tout compte bien fait nous avions fait un contrat avant et quoi qu’il arrive – il avait même le droit de rechigner – la moitié des gains était pour moi. A 11 ans il a commencé à faire des recherches pour savoir comment on pouvait rompre un contrat. Je lui disait qu’il suffisait de se suicider, cela ferait son affaire. C’était un bon business dans le fond. Je déteste les lieux publiques, les gens, le publique, le se faire voir et il adorait. Alors je restais à la maison, preparais du café, cela sentait bien en plus, faisais mes études et écrivais des longs traités sur la vie et la mort et le pauvre était là à se bouffer le rien dehors et revenait très fatigué à la maison de telle sorte à ce qu’il ne puisse plus m’embêter. Et voilà, le jour vint où il fallait qu’il assume ses responsabilités et il est disparu dans le néant et cela considerant qu’il s’était déjà fait une réputation de maniaque sexuel qu’était arrivé jusqu’en Russie. Comme quoi. Il y a des êtres vraiment très contradictoires. Quelle inconsistance masculine, à la fin. C’est un fait que je n’ai jamais trahi mon hcer petit Sask et faisait même des énormes efforts pour compenser toutes ces malheureuses inspiration qui proliferaient dans son esprit: il fallait même regarder un film porno ou deux pour qu’il ne succombe pas au poids moral de sa faute, il fallait vraiment apprendre à apprécier la possibilité selon laquelle le fait de tout te piquer pour faire un discours final ait son importance aussi pour qu’il ne se déprime pas trop avec tant de surnois comméntaire, il fallait montrer allusivement du petit doigt tous les livres qu’il fallait lire pour pouvoir mettre quelques mots les uns à côté des autres, il fallait s’intéresser pour l’effet que faisait le fait de mettre un cable à côté d’un autre tout en demandant s’il avait dejà mangé quelque chose, s’était amusant quoi. Et me voilà maintenant à jouer le Sask et faire tout toute seule sans même m’en vanter car je lui avait dit qu’il ne fallait surtout pas se vanter des choses qu’on faisait. Surtout.» «Et qu’est-ce qu’il a fait au juste?» «Il s’est prit un Coca avec de la poudre de pistolet pour devenir un surhomme en puissance à venir et cela a mal fini. Qu’est-ce que j’ai gueulé, là. C’était une recette à Tula, en plus. Elle a du perdre conscience et après elle n’était plus là. Fallait aller la repêcher. Quel destin le mien.» «Mais tu peux te chercher quelqu’un d’autre.» «Elle a eu la merveilleuse idée de me sauter dessus, ce jour-là. Comme c’est intelligent. C’est comme si s’était fixé un lien relativement conscient ou encore maléable dans un endroit où se déterminent les liens érotiques fondamentaux. Elle ne pouvait plus le changer. Et même si moi je changeais d’avis et lui racontais des histoires sur son manque de serieux et que j’allais me chercher quelqu’un d’autre, je ne pouvais plus l’enlever de là. Je suis restée dans mon rôle pour pas créer trop de tensions, des frictions etc. et me voilà à faire mes discours sans personne pour les lire à la fenêtre. Quel désespoir. Va savoir comment je la sors de là. Mais bon, j’ai un aperçu.» «Et après?» «Après elle va m’entendre c’est ça ce qui va se passer. Non, mais qu’est-ce que cela veut dire. Uuf. J’avais même resolu la question des enfants pour pas provoquer trop de scandal. Elle aurait pu au moins s’occuper de la concrétisation des aspects hormonaux au lieu de se jeter dans un puits. Tu crois que c’est serieux cela? Non, mais ce que je pense que tous les mecs sont pareils en fait. Devoir maintenant aller chercher une réponse pour cette question aussi. Ah, non. Vraiment.» «Et tu l’as fait?» «Pas vraiment. Je reste dans le romanticisme anti bancaire en fait. Ce n’est pas mal aussi: les élans érotiques se canalisent vers la formulation d’un discours et tout le monde est imbu d’un profond élan érotique et cela diminue les tensions sociales. C’est une manière de resoudre le problème aussi.» «Oui …» «Tu ne crois pas?» «Hm. Je garderai le fric dans une cave en Bretagne, pour le cas où.» «Oui. Alors dans ce cas, tu pourrais faire parvenir à ce Sask quelques bribes des connaissances ainsi accumulées?» «Et après?» «Elle n’aura plus à se jeter dans un puits lorsque arriveront les questions brulantes.» «Tu les reposeras?» «Oui. De loin. Cher petit Sask, il y a un moment où les garçons doivent assumer leur responsabilités. Et soudainement la France fut menacée par la possibilité de l’envoi d’un missile directement sur Paris. Il ne changera pas ce petit Sask. Incortounablement il prétendra ne pas avoir compris à quoi se refère l’allusion.» «Mais tu pourras assumer tes responsabilités?» «Lequelles? Celles de faire des discours?» «Vous êtes pareils, en fait.» «Oui et non. Moi, il y a des choses dont je ne parle pas. Lui, il y a des choses qu’il ne fait simplement pas. Le fait de ne pas le faire n’implique pas qu’il n’en parle pas, tout le temps, d’ailleurs. Et le fait de ne pas en parler, n’implique pas qu’on ne conçoive pas la possibilité de faire quelque chose. Le tout démontre une profonde incompatibilité de caractères, dans el fond du puits surtout.» «Ce Sask ne fait rien?» «Il perd le poisson par la bouche, ce pauvre garçon. C’est pour cela que je te disais que tu pouvais bien l’avoir et que cela te procurerais fort peu de réjouissances. Il t’allume, il t’allume et quand tu n’en peux vraiment, vraiment plus il se lève et dit d’un air complètement indifférent ‘ah, j’ai un exercice à la base 385.’ Et se casse, comme ça, sans le moindre remords. Ce n’est pas serieux.» «Bah. franchement, on ne peut pas dire moins sur toi.» «On apprend tout, ma chère, tout. Si tu savais à quel point c’est efficace pour obtenir ce qu’on veut. Mais ne crois pas que je suis mechante à tel point. En fait toute la question repose sur le fait de savoir comment encadrer ces alluminations (il faut inventer un mot au moins pour tant d’irresponsabilité non assumée) de telle sorte à ce que cela ne se convertisse en un rapport stable et serieux. Il faut que je fasse des investigations, alors.» «Tu pourrais les assumer, tes investigations, aussi.» «Oui. Plus tard. Il faut que je resolve l’aspect biologique d’abord. Comment assumer ce qu’en soit abouti à un encore plus grand manque de responsabilité? Pragmatique, je veux dire.» «Franchement, il n’y aurait plus grand chose à faire, là.» «Oui. C’est ce que je pense aussi. Précisément. Le grand avantage du fait que Sask ne soit pas un garçon à la fin, même si elle le prétendait fort bien, est que cela te fait remarquer que la matérialité de l’affaire perd de son importance par rapport à une tension interne qui est beaucoup plus efficace que la tangibilité.» «Tu crois?» «Je ne sais pas. J’ai ouvert une investigation à cet égard.» «Et tu en conclus?» «Je suis dans une phase préliminaire.» «Et tu ne voudrais pas matérialiser ton investigation, de la phase préliminaire, je veux dire.» «Hm. Non. Je suis un (e)perfectionniste, en fait. Il faut faire les choses bien faites. Non. Il faut que je resolve un point secondaire d’une extrême importance, d’abord.» «Qui serait?» «Hm.» «Intéressant, le point.» «Oui.» «Alors?» «En fait tout cela ne m’intéresse pas et ce n’est pas une bonne manière d’engager le jeu.» «Je comprends. Tu dirais que tu t’ennuie et ce serait franchement offensif.» «Je crois.» «Et bien, tu as raison.» «Tu vois. Je le disais bien.»

«Et tu vas resoudre ce petit point secondaire comment, tu me dis?» «Il faut que je concrétise mes investigations autour de ma propre personne. Regarde. Tout cela est une embrouille sans égal. En fait, mon cher Sask et moi, nous nous entendions très bien en dehors de toute matérialité. Mon cher Sask tombe dans un puits lorsque tu lui demander de tangibiliser tant de prétension et, ne me dis pas, mais c’est dejà assez traumatique. Avant de t’aventurer aussi loin à nouveau, tu te poses la question de savoir combien de chances il n’y a pour que quelqu’un d’autre ne tombe dans un puits et tu fais très, très attention. Le risque est grand et donc tu t’abstiens. Tu mets quelques conditions au préalable qui impliquent que certainement il faut en être arrivé là justement avant de passer à la matérialisation de l’affaire, ce qui n’arrive jamais. Non, mais qu’est-ce qu’ils sont cons, ces mecs. Uff. Tu apprends alors à spiritualiser toute l’affaire en faisant des discours aux allumettes. Voilà.» «Tu devrais prendre le rôle de Sask.» «Moi? Ah, non. Non. Ce serait un peu trop, là. Non. On peut faire le compagnon de chemin, se couper les cheveux, porter des jeans, dire des gros mots, jouer au prince mongol, oui. Mais non, non, alors là, en plus matérialiser tant de masculinité virtuelle, non. Après il faut se marier et avoir des enfants et s’acheter une voiture et payer les assurances et jouer au foot le dimanche… Non. C’est vraiment trop, ça.» «On peut?» «Pourquoi pas. J’ai dejà refilé pas mal de recettes à Moeglin pour voir si elle n’agite un peu le bas de l’inconscient de ce Sask, mais je n’ai vraiment plus beaucoup d’espoir. L’érotique prend sa fin là où commence le quotidien.» «C’est à dire?» «Il faut que tu te promènes du bras avec ton bien aimé, que tu le montre aux fêtes de Noël, qu’il ait l’air intelligent dans la reunion des cadres de la sucursale de la BNP, qu’il sui ses pantalonettes en jouant au foot le dimache, qu’il ait l’air vraiment déconfit après s’ètre saoulé le samedi, qu’il menace de ne plus revenir à la maison si tu continues à me regarder comme ça, enfin, toutes ses choses qui prétendument assurent la femme quand à la vitualité d’une sécurité référentielle encadrée dans un monde social établi. C’est bien ça, non?» «Oui … Tu crois?» «Non, j’en suis sûre. Alors, imagine toi que je me dépense avec tant d’investigation, je m’entiche, je suis  là dans mon rôle de Schwarzenegger à demander les pantoufles quand je sors de la douche, ah, et le café, s’il te plaît, je vois que cela te plaît dans le fond des profondeurs, et je sens que s’ouvre une nouvelle perspective quand tu dis ‘j’ai personne pour aller au mariage de ma meilleure copine’. Voilà. La déconfiture complète. Des grosses larmes de crocodile et tout cela, et puis je me casse avec le coeur rompu et l’âme brisée chercher la consolation dans l’alcohol ou les drogues ou … un puits.» «Mais Sask il peut.» «Sask était comme le copain d’Agamemnonas, Odyssée je crois, dans le harem des mecs depuis très tôt. Il joue pas au foot mais l’uniforme lui va bien, ça peut se montrer au mariage de ma meilleure amie. Ça fait pas de honte, tu sais, et dans un cadre très conservatif tu dis ‘c’est la garde de mon mari’ et personne ne t’embête, ah. Elle sait arranger les circuits électriques, réparer les tuilleries, cuisine très mal, même pas du tout, oublie de changer les chaussures sales en rentrant à la maison, c’est rassurant comme contexte. Elle prend des tons martiaux quand la nourriture n’est pas prête à 14 heures, au plus tard, et gueule comme un charetier, qu’on dit chez nous, quand quelque chose ne vas pas, ça fait très mec à la fin. Au lieu de jouer au foot elle prend un helicoptère pour faire un tour le samedi et se fait taper sur le dos par ses collegues si elle réussit à raser le sol à 20 centimètres. Qu’est-ce que tu veux. Moi, je ne sais pas faire des choses comme ça, je suis désolée.» «Non?» «Non. Si je pousse le jeu un peu plus loin j’aurais l’air un peu pédé, à la fin, je crains.» «Tu crois?» «Hm. Je peux écrire des poèmes, chanter des chansons, faire le pudding du dimanche, et … t’offrir un parfum.» «Les mecs font cela aussi.» «Ils ont toujours la mauvaise idée de trouver les inspirations des pédés très seduisantes. Non, ma chère, je puis être quelqu’un de très logique et fort rationnel, je ne le nie pas, d’abstrait et théorique, mais je n’ai pas de structures spatiales formées. Je me meus dans les espaces extérieures comme, précisément, un helicoptere dans une piscine. Je déteste les helicoptères, d’ailleurs. Non, mais quelle idée.» «C’est bien un hélicoptère dans une piscine.» «Hm. Un mauvais investissement dans tous les cas.»

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Notes (10)

Note 16

Tout se emmela. Indépendamment de la signification des conversations suivantes où j’étais en train de sonner les trompettes de retraite déjà, avouant à Anne Hélène que je lui promettais que je serais honnête avec elle au moins (j’ai ressentie une certaine mauvaise conscience qui devait provenir des effets dévastateurs du vol d’âme qui s’était operé), il apparurent cependant à ce moment-là déjà quelques incohérences que j’ai fini par attribuer à une erreur de perspective que je mantenais de manière logiquement délibérée pour cacher le fond de ma pensée, comme tous les autres aussi, d’ailleurs, qui se réduisaient en fait à toutes les autres.

Point 1

Les structures d’entendement et l’imagerie érotique

J’ai calculé à ce moment-là qu’Anne-Hélène oublierait de concrétiser son pari avec Moeglin et que cependant elle n’oublierait pas le jus d’orange, le pull en cachemire et la photo. Cela resulta dans une image un peu drôle où elle venait de se séparer d’Alexandre parce qu’elle soupçonnait qu’il était parti avec une jeune de vingt ans, ce qui n’était pas vrai, celui-ci découvrant la photo de Moeglin sur internet et téléphone quand même pour dire: «Nous sommes riches.» Ce a quoi il devait obtenir comme réponse: «Achète toi un cheval.» Mistérieuse réponse qui ne put être interpreté correctement par aucun service des renseignements, et même pas par Natasha qui suivait neutrement l’évolution de l’hypothèse.

Abensour, qui finalement écrit un livre, après avoir concretisé ses recherches autour de la psychologie, qu’il traduit en anglais par ‘The unconscious and its images’ du français ‘L’inconscient et ses images’ fait clairement référence aux ‘structures d’entendement et … érotique’, imagerie? Qu’est Einbildung, finalement?

Cela ne doit avoir rien à voir mais cela doit montrer des liens par image, précisément, qui se font dans l’inconscient.

Einbildung se traduit correctement par ‘vanité prétentieuse’. La ‘erotische Einbildung’, n’existe pas a priori. La traduction de représentation à l’allemand se ferait par ‘Vorstellung’. Si ‘erotische Einbildung’ n’existe pas et que l’on trouve dans un contexte ‘les structures de l’entendement’ et ‘quelque chose’, comment comprend-on la phrase ou le message ou le sens? Un français dirait suivant les lessons de Heidegger que ‘ein’ veut dire ‘en’, ‘à l’intérieur’ de ‘Bild’, qu’est image. L’imagerie donc. De l’inconscient? C’est une correction, tu finis par penser, qui se fait en ajustant ce qu’on en connaît pas à ce qu’on se représente devrait être.

C’est un fait que la ‘erotische Einbildung’ et les structures de l’entendement ont quelquechose à voir l’un avec l’autre même si on prend Einbildung dans le sens de ‘vanité prétentieuse’. C’est une évidence qu’une personne qui tend à substituer un message empirique par un symbol (… que je vous rencontrerai au pays du soléil; lettre à l’empereur) va formuler un rêve, disons, de nature érotique, dans la déformation propre causé par les structures dans lesquelles il tend à formuler la réalité. ‘Le champs d’oliviers’ peut être pris au sens empirique, symbolique ou dans une étrange fusion des deux. Prenons une imagerie hebraique, par exemple: si l’olive symbolise par l’huile le sacre, peut alors être faite une association de l’olivier’ ou ‘champs d’olivier’ à un rituel à teneur sacre. (Ce n’est pas la même chose que sacré.) Une fusion de langage peut conduire à la pensée selon laquelle une telle rêverie signifie un emplacement réel à un moment donné: un coucher du soléil, par exemple, qui soit compris dans sa nature ‘sacre’, aussi. Dépendant des structures d’entendement, qui peuvent être deviantes aussi: mécanisme de déviation pour une vigne, par exemple, qui symbolise la joie. Le mécanisme de déviation tend à rester à l’intérieur d’un même contexte référentiel (celui du refus de la royauté par la vigne, l’olivier et un autre arbre à l’intérieur de l’ancien testament.)

La représentation que l’on se fait de soi que l’on puisse considerer ‘vanité prétentieuse’ est une déformation sur des données réelles à travers d’un certain nombre de mécanismes de transformation qui à leur tour dépendent de ces structures fondamentales en plus d’autres: genéralisantes, individualisantes, subjectivisantes, objectivisantes, etc. ‘J’aime les blonds’ est un quasi absurde logique qui répose cependant sur une amalgame préliminaire suscitant une telle affirmation. ‘Je suis le mec le plus attractif de la terre,’ logiquement aussi.

La manière par laquelle on se ‘vend’ sur le plan érotique dit des fois plus sur les manières par lesquelles on ordonne la réalité qu’un long discours.

Mais c’est trop complexe. Un officier allemand va comprendre par ‘Einbildung’ une représentation et produite ou venant de l’extérieur car la ‘Vorstellung’ provient de l’intérieur. Se dit-il sans savoir beaucoup de philosophie. Il étudie donc de manière fort simple une superposition de la parole avec … avec … un sens, se dit-il après longue méditation. Il comprend: le rapport exact entre ce qui véhicule l’intelligible et le comportement sexuel et logiquement s’arrête à l’homosexualité des femmes car il se demande bien, comment un sens s’acouple avec un sens. C’est là qu’il demande de l’aide, ce qui est très chevalresque dans le fond.

Si par ailleurs, la même question est tombée entre les griffes françaises, ils vont resoudre de par Heidegger. Une imagerie sexuelle, qu’a telle à voir avec les structures d’entendement? Une fantaisie? Une image de l’inconscient, continue l’autre, oubliant rapidement les structures d’entendement? Ou pas? C’est une évidence que le français a du mal à saisir le concept des structures d’entendement et finit par comprendre en faisant beaucoup d’effort: logique inhérente aux structures grammaticales. Et se dit qu’une tendance à faire une erreur logique, comme qui dit ‘c’est vert (faux) et grand (vrai) donc vrai’, va tendre vers une perversion sexuelle déterminée se disant qu’il y a équivalence entre un faux et un pervers – hors norme tous deux.

Si nous prenons un type dit Moeglin qui en fait se réduit à une seule chose: de superposer deux phrases mettant l’une en cursive et l’autre normalement sans expliciter le sens, que se passe-t-il lorsqu’il rencontre notre officier allemand? Une logique généralisante a déjà inseré le cadre genéral de pensée français, logiquement, comme régulatrice de ses propres pensées. Un faux est un pervers, et deux lignes qui se superposent sans expliciter le sens. L’antérieur rencontre: la déformation déliberée du sens d’un mot pour extirper une intelligibilité à un ‘ordre’, qui logiquement ne peut pas être depourvu de sens.  Cette déformation contient en soi la possibilité d’une intelligibilité réelle qu’il ne saisi pas.

L’officier allemand pousse à l’ordre (intelligible) en forçant si nécessaire même le sens. Pousser à l’ordre est rappeler le cadre genéral d’interprétation française. Quelle erreur logique ferais-je (français sous germanique généralisant) qui se traduise en quelle perversion? On dirait, à première vue, qu’elle omet d’expliciter. Mais ce n’est pas une erreur logique. L’erreur logique est deviée vers un lecteur en puissance. Deux lignes superposées. Quelqu’un qui resoud le problème du ‘je suis grand et petit au même temps’ car plus grand pour toi et plus petit pour lui, a une pensée relativisante qui sort des cadres logiques déterminants (définition en essence), va dire ‘est vrai et faux au même temps’ pour les lignes superposées. Cela pose un problème majeur: le même va finir par dire que ‘le notre est celui qui réussi le plus souvent’, par paramètre subjetif. Et défendre vaillament l’Indépendance de la Bretagne.

Cette possibilité est saisie intuitivement par quelqu’un qui se soumet à l’ordre. Et dit: il faut expliciter parce que ce con là, ne comprend pas et il y en a par paquets. Quoi? Deux lignes superposées. L’apparence, le vrai objet du désir. L’apparence, le vrai objet du désir. L’indétermination de l’objet sexuel quand à son explicitation déterminée est à l’origine de la confusion, induite. Peut être.

Deux questions se rencontrent. Quelle serait ma propre perversion? Et: comment s’entendent un sens avec un autre sens? Ils vont se rencontrer seulement si la question de l’offcier est une réponse partielle ou pas à la question de 1. La réponse à 1 est une image. La réponse à 2 est une explicitation logique. 1 peut donner une réponse à 2 de par les connaissances théoriques, est voilà que se mèle la vanité érotique de notre affaire. Le type Moeglin séduit de par l’étalage d’un propre au masculin qui est la pensée abstraite et théorique. L’officier seduit de par sa manière de pousser à l’ordre même ce qui lui semble inintelligible.

Pourquoi l’officier finit par avoir le dessus même par dessous, d’ailleurs? Parce qu’en Moeglin il y a une indétermination. L’officier dit: ‘Je suis un homme et donc je mets de l’ordre.’ Moeglin dit: ‘Peu importe, je seduis par ce que je sais.’ Le premier objectivise, ce qui se rapporte à la réalisation concrète. Le deuxième, subjectivise, ce qui se rapporte aux élans psychiques. Du point de vue factuel, peut le premier avec le second. Mais il ne recevra jamais sa réponse. Moeglin cependant, oui. «La fantaisie adequate à une réalité psychique, non avouée dans sa détermination, conduit à une réalisation imposée de l’extérieur des cadres correctifs vers le normal.» Points suspensifs. Qu’est le normal? Pour l’officier, qu’un homme soit avec une femme. (Mais de quelle manière, finalement, où est-ce normal?) Pour Moeglin, en subjectif, l’aveu de l’objet du désir.

Vous comprenez maintenant, mon cher officier, comment un sens s’entend avec un sens? Cela, se sousentend. La genération de l’intelligible de par l’acouplement du sousentendu non explicité avec un autre sousentendu à nature plus subjectiviste, prend son image sexuelle dans le rapport entre deux femmes. Dans ce cas ci, le mâle reste sans réponse, tandis que la femelle se rejouit fort.

Le pervers n’est pas là. Le pervers commence lorsqu’une coincidance tendant à redresser une situation devient habitude ou coutume malsaine dans laquelle on prend plaisir sans s’interroger sur son sens. Logiquement mon officier passera quelques années à se poser la question de savoir s’il n’est pas un degenéré homosexuel. Hm? Moeglin a le choix. Elle peut conclure que le féminin gagne toujours au moins en réponse et que conséquemment le mieux c’est de tout laisser là. Elle peut affirmer une identité, progressivement, et dans ce cas, devra être donné réponse à la question de savoir comment sortir d’une situation si desavantageuse.

Le rêve du champs d’oliviers est à qui? Logiquement à Moeglin, car aussi deux se superposent dans le sacre.

On peut être ce qu’on est, mais on peut se refuser à l’admettre. Pousser une situation vers l’image correspondante à une erreur de disposition, je dirais, ou logique, préliminaire ne peut pas nécessairement conduire à une conclusion quand à soi. On ne saura jamais d’avance ce que l’on finira pas conclure. Le pervers commence lorsqu’on se refuse à admettre l’évidence.

Qu’est-ce que cela a avoir avec Abensour?

Point 2

Le mistérieux voyage de quelques photos

Préliminaire: le moyen par lequel on s’entend dans notre clan néandarthalique repose sur la perception d’éléments intuitifs épars qui se ratachent à la conscience par le moyen d’une logique propre. Les écrits d’Abensour se rapportent d’une manière déterminée à quelques conversations ayant eu lieu en 1991. L’apparition d’éléments épars pouvant se ratacher à un contenu déterminé, positionne la logique par laquelle se rapporte le premier au deuxième dans le cadre d’une identité fragmentée qui se dit de par ce rapport logique. L’identité Abensour est la transformation de ‘structures de l’entendement etc’ en ‘l’inconscient et ses images’. Le premier se rapporte à un exercice de redressement d’une situation catastrophique par le moyen d’une intervention privée même si pas de sens, qui se fonde sur un sens d’équilibre en deux versants: le normal et ce qui pousse vers le normal. A chaque fois que Abensour se trouve dans une situation qui le déborde il fait appel à ‘x’ qui se dit en ‘logique …’ et reçoit par ce canal de l’information sensible concernant la solution pour la situation.

Ceci est un système de control pour les structures psychopathiques qui provient du Pakistan. Le type psychopathique peut être malade ou pas mais consiste fondamentalement dans l’impossibilité de traduire un élan affectif en une forme d’expression adequate, raison pour laquelle il peut tendre à l’intellectualisation des élans (Kant) ou à la recherche de logiques souterraines permettant l’expression adequate de ces élans, ce qui conduit normalement à des reversions (crimes en serie). Le système de control pour ces types consiste à établir un rapport en lignes basses avec le concerné pour pomper une réponse adequate par ce moyen lorsque le message d’alerte avisant d’une possible éruption, fait signal pour le capteur.

La plupart des conversations qui caractérisent les rapports entre Sask, Natasha, Tula, Hannah et moi, principalement, Li aussi, se font à ce niveau là. Les lignes basses, érotiques ou de mort sont utilisées mechamment, d’ailleurs, pour des longs papotages sur la couleurs des fleurs et la temperature ambiante à Moscou ou Saint Petersbourg, entre autre. Chacun est une identité, une logique, qui utilisent une même logique originale (la preuve de ma grand mère) pour communiquer sans autre finalité secondaire. Très inconscient dans le contenu même, le contenu de ces conversations affecte la réalité extérieure d’une manière qui se concrétise plus ou moins selon l’habilité des sujets à intellectualiser la masse intuitive.

La chimie qui m’est offerte si gracieusement à Paris fait sauter les barrières entre le conscient et l’inconscient de telle sorte à ce que se révèle pas seulement le contenu de quelques conversations mais aussi les liens concretisés de par la visualisation des objets finaux quand à leur identité. Hannah avait fait ces photos dans son amour hors proportion pour l’amour éternel, de telle sorte à ce qu’elle décida de ‘démultiplier le cas rare de Sask’ à sa manière très particulière. Je les connaissais, donc. Hannah est atteinte d’une balle à Jerusalem vers 1985. Elle va fuire avec une blessure ouverte à la poitrine en bateau vers la Turquie, l’Iran et le Pakistan pour se refugier finalement dans un petit village Kalash où elle restera dans le coma pour presque vingt ans.

La recherche du coupable conduit rapidement vers Madame Moeglin. Il est possible de garder la vie de quelqu’un seulement si on connait la cause et les moyens utilisés pour causer sa mort. Il semble qu’il y ait un type psychopthique grave, c’est à dire, devié, non assujetti, dans la proximité de Hannah qui est à l’origine de l’agression. Je pense que c’est le même qui a fini par garder ces photos. Si je dis à Conchi sur le chemin de Jerusalem que je pense que c’est Benjamin Rothschild, un cousin ou parent à quelque degré, va-t-il se desaisir des documents le ratachant à elle? Probablement. A ce moment là, 7 ans plus tard, Hannah reprend son souffle de par une nouvelle voie de communication établie. En rigolant, comme d’habitude, je lui dis qu’elle trouve ces photos où elle ne s’en sort pas.

Hannah doit être descendue de sa montagne en 2003, au même moment où je pars vers Jerusalem. Elle ne sait pas où elle est et j’ai pu préparer seulement quelques indications pour son retour pendant mon voyage au Pakistan en 1998. (Il faut que tu demandes des ‘harita’, des cartes, en turc.) Elle ne sait pas comment elle s’apelle, d’où elle vient, parle un peu de grec, de l’urdu, de l’anglais, dit être espagnole et vue la situation il vaut mieux qu’elle reste là-bas un temps pour centrer ses idées. Elle a du réussir à régulariser sa situation vers 2007/8, moment où les photos aparaissent dans le café internet. Elle devait alors partir pour la Grèce car elle doit connaître Tula et Xristos Kakarantzas du aux voyages qu’elle fait souvent dans les alentours grâce à nos voies de communication internes.

Je la cherche à Jerusalem où elle dit être née. C’est faux. Elle connaît l’hotel King David mais ce n’est pas une maison. Il y a une famille Rothschild en Israel qui avait des vignes près du Karmel. Hm? Elle n’est pas espagnole car là bas il n’y a pas des Rothschild, même si je ne dirais pas que c’est son nom original. Elle avait une soeur ou une cousine que j’appelle mandarine ou clémentine, je ne sais pas, quelque chose qui ressemble. Finalement je localiserai une possibilité incertaine grâce à une bouteille de vin trouvée à Guayaquil. Peu importe, c’est loin encore.

Mais, étrangement, il se produit une circonstance un peu étonnante un peu après (vers 2005). Benjamin Rothschild est interpellé pour avoir agressé une autorité (gendarme, garde, police?), par le moyen d’un stylo qu’il utilise pour frapper les yeux de celle-ci. Le rapport entre Moeglin et Benjamin Rothschild se révèle de par la récurrence d’eléments surgis dans certaines conversations à l’intérieur même de l’image assez particulière qui se forme à ce moment-là. ‘Je vous creverez les yeux,’ je dis. ‘J’acheterai un stylo pour vous que je garderai pour moi à la fin car je le trouverais très beau.’ ‘N’oubliez pas les croissants aux amandes (amendes).’ Un officier la seduira.

«Y a-t-il quelqu’un qui vous fait du chantage, Madame Moeglin?» «Et si c’était le cas?» «Il faudrait que vous vous fassiez enlever le tatouage.» «Quoi?» «Non, rien.»

La logique de soumission à un état irrationnel fait apparaître les traits de celui qui s’impose comme étant des traits propres à la victime. Atrapper les lignes d’un psychopathe peut se faire de par les moyens intuitifs, ou par la détection de ses traits singularisés à l’intérieur d’un discours qui semble garder une cohérence d’identité différente. Les logiques psychopathiques malades s’insèrent à l’intérieur d’une faiblesse logique ou de disposition. La logique faible a une configuration qui permet de ratacher une logique psychopathique à sa structure, créant une relation de dépendance de par la menace derivée de la pression faite sur ces lignes comme qui utilise la même voie de communication d’Abensour pour induire une terreur pâle à la victime.

«Il y a des choses qui sont relativement excusables. D’autres pas.»

Comment se rapportent les amandes à l’agression de l’officier? C’est une reversion, ce qui implique que la personne se trouve dans le cadre d’une logique psychopathique active malade.

Dans le cas Abensour, le lien entre 1 et 2 garde la même logique d’action. Qui est: pousser vers le normal à l’intérieur d’une certaine notion du normal. Dans le cas Rothschild, c’est inversé: au lieu de se laisser séduire par l’officier, on l’agresse en lui ‘crevant les yeux’ et l’aventure érotique qui se symbolise dans les croissants aux amandes (je ne sais pas non plus pourquoi) devient une possibilité de sévère amende. Je ne sais ce que font les stylos la dedans, même si.

‘Crever les yeux’ est une formule de redressement. Elle construit une image qui porte en soi les éléments équivalents à une agression ou menace qui se fait poliment en brisant des lois tacites ou sous entendues. ‘Si vous mettez une main sur moi, je vous casse la gueule.’ Le subtil équilibre nécessaire pour trouver une image adequate est équivalent à celui qui détermine un redressement en lignes basses. Rothschild a traduit l’imagerie qui contrôle en faite à Abensour en une étrange agression qui revèle qu’il est en train d’utiliser les lignes reverses psychopathiques.

Je pense que l’histoire des stylos est une provocation. C’est une blague qu’on faisait avec Sask. «Je t’achète une boîte de chocolats que je finis par manger moi même et tu dois m’acheter un pull pour me compenser de tant d’effort.» (Angel’s wishes.) «Vous voulez prendre la place de Sask?» La codification fondamentale du langage Rothschild consiste à confondre une provocation ambigue quand à son sens (érotique, peut-être, pour Sask, elle devient presqu’une menace dans une provocation à une substitution), avec un injonction à l’ordre. «Vous ne pouvez pas passer par ici,» signifie «Vous voulez un stylo des deux?» L’aventure sexuelle qui s’en suit est une agression dans le sens d’un redressement. Tendance sado masochiste dans le cadre d’un tueur en serie et cela dans une logique de substitution.

«Intéressants vos copains.»

Tout compte bien fait cela m’intéressait beacoup plus que faire figure d’emperor sur un cheval.

Madame Moeglin croyait que mon intérêt pour sa personne était relevant. Je ne lui ai jamais dit que je cherchais l’assassin de mon pire ami.

Point 3

Sur la fin de quelques histoires

Si Anne-Hélène finit par dire qu’Abensour ne s’achète un cheval, c’est parce qu’elle est vraiment en colère à cause du charmant chevalier qui fit perdre toute l’armée de terre à la France. Elle avait dit que elle finirait dans un couvent si cela se produisait et vouerait une haine éternelle à cette bande de pédés.

Mais pourquoi finalement ‘on étaient riches’ quand c’était Anne-Hélène qui devait faire le pari, ce qu’elle oublia probablement? Peut être parce qu’il y a un moment où on devient libre. Le sentiment peut être très ressemblant.

Je perdais encore 200.000 USD. La situation s’averait presque insurmontable.

Madame Moeglin devait partir en année sabatique en 2009/10 pour que je puisse l’avertir de ce que j’étais en train de faire sans qu’elle n’ait jamais les moyens de répondre. Il était marqué ‘il ne faut pas s’inquièter. C’est la suite de la psychanalyse gratuite.’ C’est toujours rassurant.

Tout compte bien fait, à quoi jouait-on exactement?

Il valait mieux aller dormir à ce moment là.

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